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Krishnaduth Ramrooch ou le film d’une vie

8 janvier 2023, 18:15

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Krishnaduth Ramrooch ou le film d’une vie

Le rêve de Krishnaduth Ramrooch : réaliser un longmétrage, pour promouvoir le bhojpuri notamment. Après avoir remporté, en 2018, le premier prix du concours de contes organisé par National Senior Citizen of Mauritius pour Guru Dakshina (Token for a teacher), il a été encouragé à écrire un scénario sur cette histoire basée sur une valeur morale. Une fois le script travaillé, ce n’est que fin 2022 qu’il a pu lancer le tournage du film, qui devrait durer six mois. Toutefois, il fait face à diverses difficultés. Le budget initial était de Rs 400 000. Mais il n’a eu qu’un seul sponsor jusqu’à présent. Les dizaines d’acteurs et l’équipe technique sont tous des volontaires. Les frais de transport, les costumes et les repas sont sa responsabilité. «Il est difficile pour moi de réunir tous les volontaires en même temps. J’essaie de trouver un créneau où tout le monde est libre. Car certains sont des étudiants et d’autres travaillent. Si j’avais les moyens, je les aurais engagés. Le tournage prend donc plus de temps que prévu. D’autant plus que cela dépend aussi du temps, entre autres facteurs, pour de bonnes images. Deux séquences de trois minutes maximum peuvent être tournées en une journée. Mais cela peut aussi prendre plus de temps. Le tournage devrait se terminer en mars. Mais il est difficile de fixer une date.»

Malgré ces obstacles, il ne se laisse pas abattre. Durant son parcours, cet habitant de Montagne-Blanche âgé de 65 ans a réalisé plusieurs courts métrages, tels que Lepoque margoze, Lavenir ou zanfan trouv dan ou lamin, Tour Martello, entre autres. Il a, de plus, reçu divers prix, dont le Best Documentary Director et le Best Special Mention Film au 195 Countries International Film Festival 2022.

Son souhait pour 2023 est qu’il y ait plus de facilités pour la production de films à Maurice. «Je trouve que les jeunes ont beaucoup de potentiel. Que ce soit du côté technique et même pour jouer la comédie. J’ai constaté qu’il y a beaucoup de talents cachés. Il faut plus de facilités gratuites pour exploiter ces talents.»