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Ballotés entre les administrations: des parents d’élèves de Grade 7 en grogne
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Ballotés entre les administrations: des parents d’élèves de Grade 7 en grogne
À peine une semaine depuis la rentrée des classes et le mécontentement se fait sentir parmi certains parents. La cause : les procédures pour l’obtention d’un collège en Grade 7. Entre la Private Secondary Education Authority (PSEA) et le ministère de l’Éducation, les parents sont perdus. Quant aux collèges catholiques, ils ont des places disponibles. Cependant, le Service diocésain de l’éducation catholique (SeDEC) attend une décision du gouvernement pour savoir quoi en faire, vu que les places restantes font partie des 50 % attribués au gouvernement.
Une expérience que décrit Nailen (*), dont le fils traverse une telle épreuve. Il n’était pas satisfait des résultats en mathématiques du Primary School Achievement Certificate (PSAC) de son fils, après les avoir obtenus le 12 décembre. Il a demandé à ce dernier de repasser l’épreuve. «Avec ses résultats, il était éligible pour être en Extended Programme, mais on voulait qu’il soit en mainstream.» C’est ainsi que, le 30 décembre, il a eu de meilleurs résultats. «Mais il n’a pas eu de collège. J’ai entamé les démarches pour qu’il puisse en avoir un pour la grande rentrée.» C’est alors qu’a débuté son véritable calvaire. «J’ai été balancé de gauche à droite. Avec les résultats, je me suis rendu au ministère de l’Éducation, à Phoenix, mais on m’a fait comprendre que cela concerne la PSEA.»
Il s’est alors rendu à Beau-Bassin où on lui dit que c’est le ministère de l’Éducation qui s’en occupe. Rebelote et le voici à nouveau au ministère où on l’a conduit, cette fois-ci, au Customer Care. «Entre-temps, j’ai aussi contacté des collèges professionnels catholiques où on m’a fait savoir qu’il y avait des places de libres, mais qu’il me fallait une lettre du ministère de l’Éducation pour que mon fils puisse y être admis. Pourtant, impossible d’obtenir de lettre.» Ainsi, au 16 janvier, soit une semaine après la rentrée, Nailen et son fils sont toujours dans l’attente d’une réponse du ministère. «Nous sommes non seulement stressés par cette situation, mais je me retrouve, dès janvier, à m’absenter de mon travail. Des fois, je suis arrivé en retard au travail.» Il dit craindre qu’il ne se mette ses employeurs à dos.
C’est surtout l’attente qui le rend «fou». Toutes les heures, il appelle son fils pour savoir s’il a reçu un appel pour le prévenir qu’il a eu un collège. Au niveau du ministère de l’Éducation, on soutient : «La demande a tellement augmenté que nous étudions les dossiers au cas par cas. On demande aux parents d’avoir un peu de patience.» Ce qui inquiète ces derniers, c’est de savoir si leurs enfants pourront rattraper tous ces jours de retard…
(*) nom modifié
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