Paul Bérenger a, hier, consacré une conférence de presse uniquement sur St-Brandon, après les propos de Maneesh Gobin vendredi dernier. L’Attorney General s’était, en effet, dit étonné en découvrant que Raphaël Shipping bénéficie d’un bail illimité sur 13 des quelque 30 îles de cet archipel. Le leader du MMM s’est dit surpris que Maneesh Gobin ait déclaré que le gouvernement n’a aucun contrôle sur l’archipel alors qu’il y existe une station de la météo et un poste de Coast Guard, et que les permis de pêche sont accordés par le gouvernement. «Même la visite de touristes à St-Brandon requiert la permission du bureau du Premier ministre et du Security Advisor indien !» s’est-il exclamé. 

Quant à la sécurité maritime aux alentours de l’archipel, Paul Bérenger rappelle que c’est Raphaël Shipping qui avait porté secours aux marinspêcheurs naufragés «à la demande du gouvernement». Il reconnaît également que la compagnie de pêche a su conserver l’environnement dans l’archipel. «Par contre, avec ce gouvernement, ce sera un massacre.» De rappeler que les trois navires échoués à St-Brandon depuis 2015 sont toujours là-bas. «Ces épaves constituent des dangers environnementaux et sont des eyesores.» 

Au sujet de la pêche, le leader mauve demande encore une fois au gouvernement de suivre l’exemple des Seychelles, qui exige désormais la présence d’un observateur seychellois sur les bateaux de pêche étrangers. «Il faut arrêter d’accorder des permis aux Taïwanais en tout cas.» 

Paul Bérenger suspecte le gouvernement de vouloir céder St-Brandon aux petits copains. «Quand il y a du poisson, il y a anguille sous roche. On se souvient du petit copain qui était monté à bord du Wakashio, escorté par des policiers s’il vous plaît !»