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Transport: Saint-Hubert revêt son armure de bataille
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Transport: Saint-Hubert revêt son armure de bataille
C’est une longue bataille que livrent les habitants de SaintHubert. Leur grief : le problème récurrent de transport. Ils demandent à la National Land Transport Authority (NLTA) que la région soit pourvue d’un système de transport adéquat et que les passages soient réguliers, faute de quoi, dès lundi prochain une grève de la faim sera entamée.
Hier et ce jusqu’à dimanche, les conseillers des villages de Saint-Hubert, de Saint-Hilaire et de Riche-en-Eau ont quitté leur famille pour manifester pacifiquement sous une tente. «C’est un sacrifice car tous vont quitter leur famille pour venir passer ces nuits dehors», explique Nitin Jeeha, conseiller de district. Le but recherché est de faire passer un message aux autorités au sujet de la NLTA, que les villageois en ont assez de cette situation de manque de transport. Surtout qu’ils avancent qu’il y a des autobus qui desservent la région mais qu’ils le font comme bon leur semble. Pour Nitin Jeeha, il faut une fois pour toute trouver une solution à ce problème.
On se souvient qu’il avait entamé une grève de la faim en février 2021. Par la suite, pendant quelques temps, les autobus avaient commencé à prendre le travail au sérieux. Mais c’était de courte durée, doit-on face à cette nouvelle initiative. «Même le ministre Ganoo avait fait comprendre que pour les régions qui font face à un problème de transport, la NLTA peut apporter une solution. Alors pourquoi cela n’a toujours pas été fait ici ? », s’interroge-t-il. Et comme l’instance n’a donné aucune suite à son appel lancé mercredi, ils ont entamé la deuxième étape de leur plan, soit passer la nuit sous une tente, loin de leurs proches. «Et vendredi, nous serons même rejoints par les conseillers de Grand-Bel-Air et de Mahébourg.»
Parmi leurs revendications, ils demandent que la Compagnie nationale de transport ou même des autobus individuels puissent opérer deux à trois autobus sur la route 87 reliant Saint-Hubert à Mahébourg, et cela, de 6 heures à 18 heures, sur une fréquence de 30 minutes. Ils demandent aussi que des actions soient prises contre ceux trouvés coupables d’infraction comme le non-respect des heures de passage. «Même les collégiens sont prêts à entamer une grève de la faim si une solution n’est pas trouvée car ils souffrent de ce problème de transport au quotidien.» Nitin Jeeha espère ne pas avoir à recourir une fois de plus à une grève de la faim pour se faire entendre et que les autorités trouveront une solution d’ici à la fin de la semaine.
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