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Sécheresse et obstacles: Harikshana Gokhool ne se laisse pas abattre
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Sécheresse et obstacles: Harikshana Gokhool ne se laisse pas abattre
La vie est faite de choix. Rester à terre ou se relever. Harikshana Gokhool a choisi de se relever quand elle a perdu son emploi en 2020. Ce, après 18 ans de service dans une entreprise privée qui a mis la clé sous le paillasson due à la crise occasionnée par le Covid-19.
Voulant aller de l’avant, elle a tenu à suivre une formation dans le domaine de l’agriculture. Son choix s’est porté sur l’hydroponie. Après ce cours de quatre semaines, elle a travaillé dans une serre pendant six mois pour acquérir de l’expérience.
Harikshana Gokhool a ensuite eu l’idée de travailler à son propre compte et avoir sa propre serre. Sur un terrain de 6 perches qu’elle détenait déjà à Triolet, elle a fait construire deux serres chacun comptant 956 plantes de tomate sur une superficie de 400m2. Pour concrétiser ce projet, elle a dû investir un capital de Rs 2.4 millions.
Toutefois, la première récolte de tomate n’a pas été aussi bonne. Elle était à hauteur de 1000 kilos. Harikshana Gokhool raconte qu’elle a vu rouge durant la longue période de sécheresse. «Nous avions de l’eau que deux fois par semaine. J’ai dû diminuer le temps d’irrigation. Celle-ci se fait automatiquement toutes les trente minutes pendant quatre minutes en été. Mais les quatre minutes ont dû être diminuées à deux minutes. En vue de la situation, nous avons dû acheter un deuxième réservoir d’eau. Nous avons actuellement une capacité de 18 000 Litres pour l’irrigation».
Lors des récents mauvais temps, les cultures de tomate n’ont pas été affectées. Les plantes sont protégées et la serre a été bien construite, indique-t-elle. La deuxième récolte s’avère meilleure et devrait atteindre 2500 kilos à 3000 kilos. Celle-ci durera neuf mois. Les tomates de cette serre sont vendues au marché de Grand-Baie, Pointe-aux-Canonniers, Petit-Raffray, Fond du sac et aussi à un restaurant situé dans le Nord.
Comme le fonctionnement du système hydroponie utilise beaucoup d’électricité, à l’instar de l’irrigation, l’entrepreneure craint une hausse des coûts avec la hausse du tarif d’électricité. Toutefois, cela ne la fera pas baisser les bras. Pour pouvoir être pleinement opérationnel ou pour faire aux pénuries d’eau, elle a dû chercher de l’aide et a eu recours au ‘scheme’ offert par la SME Mauritius. Harikshana Gokhool veut aller plus loin dans son business et essayer d’autre culture comme le poivron, à l’avenir.
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