Publicité
Virus du papillome humain: l’importance pour les préadolescents et ados de se faire vacciner
Par
Partager cet article
Virus du papillome humain: l’importance pour les préadolescents et ados de se faire vacciner
Les infections au Virus du Papillome Humain (VPH) sont sexuellement transmissibles et sont parmi les plus répandues au monde. Qu’est-ce que le VPH ? Comment le contracte-t-on ? Pourquoi le vaccin contre ce virus est-il recommandé ? Le Dr Anne Marie Ancia, représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Maurice, t’explique tout.
Le VPH est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente actuellement dans le monde et peut toucher toute personne active sexuellement, les femmes comme les hommes. L’utilisation du préservatif lors de la relation sexuelle peut réduire le risque de contracter le VPH. Mais comme ce virus est très contagieux, le préservatif n’offre pas une protection totale. L’infection par certaines souches du VPH peut évoluer en cancer du col de l’utérus, de l’anus, du pénis ou de la gorge.
Qui peut contracter le VPH ?
Toute personne sexuellement active peut contracter le VPH, y compris les victimes de violence sexuelle. Le VPH se transmet plus facilement lors des relations sexuelles sans préservatif, que ce soit lors de relations vaginales ou anales.
Comment s’en protéger ?
Le moyen le plus efficace de se protéger contre cette infection consiste à se faire vacciner contre le VPH. Pour les personnes sexuellement actives, le port du préservatif offre une certaine protection. Mais ils ne peuvent totalement prévenir les infections car les verrues occasionnées par elles sont difficiles à voir et peuvent se trouver en dehors de la zone couverte par le préservatif. Le virus peut infecter les gens même lorsque leur partenaire n’a pas de verrues. De plus, les préservatifs peuvent se déchirer.
Le vaccin s’adresse à qui ?
À Maurice, le ministère de Santé recommande de faire vacciner les filles et les garçons de neuf à 15 ans. Il faut souligner que Maurice a donné le coup d’envoi de son programme national de vaccination contre le VPH en 2016. Celui-ci a démarré dans les écoles publiques et privées pour les filles de neuf ans. Conformément aux recommandations de l’OMS, le pays a administré le vaccin Cervarix à plus de 88 000 filles pour les protéger contre le cancer du col de l’utérus,
Pourquoi est-il recommandé à de si jeunes enfants ?
Pour que ces vaccins soient efficaces, ils doivent être administrés avant l’exposition au VPH. Et puis, le vaccin contre le VPH produit une réponse immunitaire plus élevée chez les préadolescents que chez les adolescents plus âgés et les jeunes adultes.
Le vaccin a-t-il des effets secondaires ?
Les effets secondaires sont généralement mineurs. Ils peuvent inclure un gonflement ou une douleur au site d’injection ou une sensation d’évanouissement après avoir reçu le vaccin. Comme pour les autres vaccins, il existe un risque de réaction allergique mais il est rare. La plupart des gens n’ont aucun problème avec le vaccin. Vous pouvez réduire les risques d’évanouissement en vous asseyant pendant 15 minutes après chaque prise.
La protection vaccinale dure combien de temps ?
Les recherches et essais cliniques montrent que le vaccin protège pendant au moins dix ans sans une réduction de son efficacité. Il n’y a pas preuves indiquant le contraire.
Pourquoi faut-il vacciner les garçons aussi ?
Quatre cancers sur dix liés au VPH affectent les hommes.
La vaccination prévient la majorité des cancers liés au VPH chez l’homme.
Le VPH cause des cancers du pénis et de l’anus.
La vaccination des garçons permet de protéger les filles des infections au VPH.
La vaccination permet de limiter la circulation des différents types de VPH.
En vaccinant, n’est-ce pas encourager les jeunes à avoir des relations sexuelles précoces ?
Être vaccinés contre le VPH n’encourage pas les filles et les garçons à avoir des relations sexuelles. La recherche montre que ce n’est pas le cas chez les vaccinés. Emmener votre préadolescent pour obtenir la série de vaccins est un excellent moyen de commencer à aborder le sujet de santé sexuelle et reproductive avec lui. N’oubliez pas que des études montrent que les adolescents qui parlent de sexe avec leurs parents sont plus susceptibles de retarder leur premier rapport sexuel. Ils seront également plus susceptibles d’utiliser des préservatifs lors de rapports sexuels.
Votre ou vos enfants ont un talent, ils veulent partager une expérience ou témoigner? Vous êtes parent ou enseignant, vous avez un projet intéressant concernant les jeunes ? Si vous souhaitez apparaitre dans cette page, contactez-nous sur WhatsApp 59890200 ou sur notre standard 2068200.
Publicité
Les plus récents