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Conférences de presse du MSM: embarras en série
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Conférences de presse du MSM: embarras en série
L’histoire récente regorge d’incidents entre ministres du MSM et journalistes conviés aux conférences de presse. En 2017, Vishnu Lutchmeenaraidoo, ministre des Affaires étrangères, avait expulsé un journaliste de l’express qui avait en sa possession toute la documentation de son prêt bancaire controversé. Avant cela, feu sir Anerood Jugnauth avait, lors d’un point de presse, publiquement avoué avoir retiré ses investissements du groupe BAI avant le démantèlement du groupe. Celui qui a le plus beau palmarès : Pravind Jugnauth lui-même. Lors de sa dernière conférence de presse (qui remonte au 16 septembre dernier !) où il révélait les conclusions de la commission d’enquête sur AmeenahGurib-Fakim, le Premier ministre s’est retrouvé acculé sur le comportement de son ex-conseiller Ken Arian dont l’écriture avait été identifiée dans une lettre soi-disant «anonyme». Il n’a eu qu’un réflexe : accuser le journaliste de l’express et celui de Radio Plus d’avoir «préparé ensemble» leurs questions. Depuis cet incident – bientôt cinq mois! – Pravind Jugnauth n’a pas une seule fois invité la presse pour commenter l’actualité. Récemment, à la suite des inondations, c’est la MBC qui était invitée à couvrir son «point de presse» au siège de la National Emergency Operations Command.
On se souviendra aussi de son refus d’admettre les journalistes de l’express à ses conférences de presse. Exemple : en août 2021, alors qu’il veut soi-disant s’expliquer sur le scandale Angus Road, Pravind Jugnauth écarte l’express. Pourtant, nous étions ceux qui avaient révélé l’affaire avec Roshi Bhadain. Malin, car notre documentation et connaissance du sujet nous auraient permis de démentir ses «explications» en direct.
Autre exemple, dans le sillage du naufrage du Wakashio, Pravind Jugnauth refuse l’accès à l’express à une conférence de presse qu’il tient à Blue-Bay. Mais notre présence ne fut pas nécessaire pour qu’il dise, en réponse à la question d’un journaliste, une des phrases qui entrera dans les annales de la politique : «Kot mo’nn foté.»
La faute de Maneesh Gobin aura sans doute été d’avoir tenu une conférence de presse juste pour commenter la photo de Rikesh Sumbhoo avec le Premier ministre et d’avoir cru que les journalistes s’en iraient sans poser de questions sur l’apparente protection de Franklin par l’État.
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