Le Parti travailliste (PTr), le plus vieux parti du pays, qui célèbre aujourd’hui ses 87 ans, entame à partir d’aujourd’hui une série d’activités, non seulement pour marquer cet anniversaire mais en vue, également, de reconquérir le pouvoir. En sus de trois activités prévues dans les jours à venir, les dirigeants travaillistes ont donné le mot d’ordre aux membres de s’organiser dans leur circonscription pour un grand rassemblement le 1er mai, dans un premier temps.

Pour l’heure, outre un dépôt de gerbes qui se tiendra aujourd’hui au Square Guy Rozemont, à Port-Louis, le PTr se prépare pour la tenue d’un congrès-anniversaire, dimanche 26 février, à l’auditorium Octave Wiehe, à Réduit. Le Mouvement militant mauricien et le Parti mauricien social-démocrate ont été invités.

Ce congrès, selon le président du PTr, Patrick Assirvaden, sera différent des autres. Hormis les discours des dirigeants du parti, un panel d’orateurs s’apprête à intervenir pour parler sur certains thèmes, notamment la rupture prônée par les Rouges depuis quelque temps. «À l’occasion de cet anniversaire, nous voulons montrer où se dirige le parti.»

Interrogé pour savoir si le PTr a déjà mis sur pied le comité disciplinaire, annoncé depuis plus de 15 jours, pour entendre Satish Faugoo et Yatin Varma, deux membres qui ont fait des déclarations contre Navin Ramgoolam, Patrick Assirvaden a répondu qu’«on est pris avec l’organisation du congrès. Ce n’est qu’après que le parti se penchera sur l’institution de ce comité». Invité à dire si ce meeting sera l’occasion de connaître ceux qui sont en conflit avec le parti en raison de leur éventuelle absence, Patrick Assirvaden a souligné que tous les membres du parti sont invités. Il s’attend à ce que tous répondent à l’appel. «Ceux qui ne seront pas là devront justifier leur absence.»

Après le congrès, le PTr marquera la Journée internationale de la femme avec un rassemblement à la municipalité de Quatre-Bornes, le samedi 4 mars.