Publicité

La MTCSL refuse le «non-disclosure agreement» de PTP

24 février 2023, 18:01

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

 La MTCSL refuse le «non-disclosure agreement» de PTP

Les négociations entre la MTC Sports & Leisure Ltd (MTCSL) et People’s Turf PLC (PTP) autour du «cost-sharing agreement» pour l’entretien de la piste connaît un premier couac. La MTCSL refuse de signer le non-disclosure agreement exigé par PTP avant la communication de toute proposition de partage des coûts.

«La MTCSL a reçu ce mardi 20 février, un email de M.K.K Ubheeram, CEO de PTP, agissant au nom du board de PTP, la sommant de signer un non-disclosure agreement qui, ce faisant, empêcherait la MTCSL de communiquer sur ledit “costsharing agreement” (…)»,écrit la direction dela MTCSL sur sa page Facebook. Pour le board de la MTCSL, ceci constitue un «muselage imposé par PTP». Et que «la transparence étant de mise, (la) MTCSL attend de recevoir de PTP le “cost-sharing agreement”, pour qu’elle puisse en discuter avec tous les stakeholders de la MTCSL et du MTC».

Entendez par là que la MTCSL souhaite pouvoir divulguer les conditions de ce partage des coûts qui tardent encore à se faire. Quel serait justement le coût pour la MTCSL au niveau de la piste ? Aucun chiffre n’a été divulgué pour l’heure par PTP, même si le board de PTP a ratifié la proposition lors d’une rencontre mardi dernier.

Rappelons que la MTCSL, en 2022, à la demande de la Côte D’Or International Racecourse and Entertainment Complex (COIREC), avait tablé sur une somme de Rs 630 000 – approximativement – le coût de l’entretien de la piste par mois. Ce montant devait être partagé équitablement par les deux organisateurs de courses. Reste que PTP avait plutôt choisi d’entretenir elle-même la piste en alternance avec la MTCSL.

Reste à savoir si PTP proposera un montant dans la même fourchette. «On souhaiterait que le montant soit fair et genuine»,a poursuivi un ancien président du MTC. Un membre dira que«dans cette guerre ouverte entre organisateurs de courses, il ne fait aucun doute que toutes sortes de coûts à l’emporte-pièce vont passer dans la proposition». Il fait ainsi référence «aux contractuels qui se feront passer pour des employés à plein temps».

L’intérêt de la MTCSL pour ce «cost-sharing agreement» ne traduit toutefois pas la certitude que les courses vont être courues chez l’organisateur de courses historique, au plus grand désarroi des employés de la MTCSL. En effet, alors que le business plan de la MTCSL est basé sur 20 journées, la Horse Racing Division (HRD) n’en a accordé que 18 à chaque organisateur.«Ce qui porte un grand coup à nos prévisions financières»dira un cadre de la MTCSL. Pire! La MTCSL va perdre deux ou trois journées au moins faute d’avoir des chevaux prêts pour le début de saison, prévu le 18 mars.

Il faut savoir que les écuries proches de la MTCSL n’ont pas encore débuté l’entraînement au Champ de Mars. Pourquoi ?Tout simplement parce que la logistique pendant l’entraînement est gérée par PTP. La MTCSL ne pourra s’atteler à pareille tâche tant qu’elle n’aura pas sa licence de la HRD.

Mais encore! Tout porte à croire, selon un officiel de la MTCSL, que le boycott de la MTCSL par «des écuries proches de PTP» va continuer. Ce qui mettra forcément à mal l’attrait des épreuves de la MTCSL. Dans pareil cas, «il serait intenable de faire des courses à la MTCSL même si la proposition de “costsharing agreement”de PTP est acceptable»