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Produits surgelés: des prix qui glacent le sang
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Produits surgelés: des prix qui glacent le sang
Consommateurs, tenez-vous prêts! À partir du 1er mars, les prix des produits surgelés prendront l’ascenseur. Vous aviez été prévenus: il y a un effet domino, avec la hausse du prix de l’électricité. Et les ménages ne seront certainement pas épargnés.
Selon nos recoupements, l’impact de la hausse de l’électricité sur les coûts des entreprises a déjà été calculé. Les usines et les commerces qui ne pourront pas absorber cette hausse n’auront d’autre choix que de la passer aux consommateurs.
Les propriétaires des points de vente s’attendent à d’autres changements au niveau des prix de vente recommandés des produits surgelés dans les semaines à venir. Du côté de l’enseigne DreamPrice, on nous fait comprendre que si les fournisseurs revoient les prix à la hausse, les prix de vente des produits augmenteront bel et bien. Car la vente des produits surgelés implique de laisser tourner les congélateurs jour et nuit pour ne pas briser la chaîne du froid.
Jayen Chellum, secrétaire général de l’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM), estime qu’au vu de la situation, des consommateurs n’auront d’autres choix que de se tourner vers des produits bas de gamme ou de réduire leurs achats, par manque de moyens. «Les importateurs, les fabricants, les points de vente utilisent de l’électricité. Il faut donc un contrôle des prix. Au cas contraire, il y aura une augmentation folle des prix et les consommateurs seront à la merci des commerçants. Les exagérations seront plus prononcées dans les petits commerces», déplore-t-il.
Ainsi, l’ACIM recommande aux consommateurs de porter une attention particulière aux prix affichés. «Les consommateurs doivent s’assurer que le produit choisi correspond au prix affiché. S’ils constatent une exagération dans le prix, ils doivent se tourner vers un autre produit ou une autre marque. Il est nécessaire de comparer les prix et de ne pas se fidéliser aux marques comme aux points de vente.»
Jayen Chellum estime que «le gouvernement doit contrôler un certain nombre de prix. Surtout ceux en situation de monopole, afin d’éviter tout abus».
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