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Blanchiment de Rs 25 M: Chandra Prakash Dip en cour le 1ᵉʳ mars

27 février 2023, 11:00

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Blanchiment de Rs 25 M: Chandra Prakash Dip en cour le 1ᵉʳ mars

Le nouveau procès du fils du commissaire de police (CP), Chandra Prakash Dip, et de ses trois complices pour le blanchiment de Rs 25 millions dans l’affaire de détournement de Rs 80 millions au préjudice de la défunte Bramer Banking Corporation sera à nouveau appelé pro forma ce mercredi devant la Financial Crime Division de la cour intermédiaire. Chandra Prakash Dip répond cette fois-ci à 13 accusations de blanchiment d’argent concernant une somme totale de Rs 1 415 000. 

Le procès qui devait être appelé le 20 février avait été renvoyé suite au passage du cyclone Freddy. L’un des accusés, Sheik Mohamed Khadafi Jany, qui était absent lors de la dernière audience, risque un mandat d’arrêt s’il ne se présente pas en cour ce mercredi. Quant à Dharmendra Mulloo, il avait demandé un renvoi pour se trouver un avocat et devra signifier cette fois-ci qui le représentera. 

Chandra Prakash Dip, lui, avait bénéficié d’un traitement VIP la dernière fois pour se présenter en cour, ayant été autorisé à se servir de l’ascenseur destiné aux magistrats afin qu’il échappe aux regards du public et aux photographes. Lui qui a retenu les services de Mᵉ Gavin Glover, Senior Counsel, devra dire s’il compte plaider coupable ou pas. 

Gracié pour le détournement de Rs 3 millions, Chandra Prakash Dip ne pourra échapper à cette autre épée de Damoclès qui pèse sur lui dans l’affaire de détournement de Rs 80 millions de la Bramer Bank en 2011. Une vingtaine de témoins ont été assignés dans le nouveau procès logé par l’Independent Commission against Corruption contre Chandra Prakash Dip. 

Parmi eux, figure sa mère, et l’épouse du CP, Chandini Dip, qui avait aussi été arrêtée, son nom figurant sur la liste des bénéficiaires de l’argent transféré. Le père avait lui aussi passé une nuit en cellule policière dans le cadre de l’enquête. 

Chandra Prakash Dip, soulignons-le, est en liberté conditionnelle. Il est considéré comme étant le cerveau dans l’affaire de détournement de Rs 80 millions. Ce sont les aveux de Younousse Kotoaroo, un ancien officier de cette banque, en 2011, qui avaient mené à ces interpellations. Le tribunal de Port-Louis avait rayé en 2016 la charge provisoire qui pesait contre 28 personnes.