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Allégations de pot-de-vin: le contrat concernerait la nouvelle carte d’identité
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Allégations de pot-de-vin: le contrat concernerait la nouvelle carte d’identité
Il n’y aurait pas que les Rs 27 millions de commission impliquant un ministre. Le coût du projet de carte biométrique aurait explosé de Rs 230 M en juin 2021 à Rs 600 M aujourd’hui.
Un scandale en cacheraitil un autre, plus gros encore ? Déjà en février 2021, Xavier Duval se demandait «Pourquoi une telle décision ? N’est-ce pas là un gaspillage de l’argent public ?» Cela, après l’annonce par le Conseil des ministres que le gouvernement allait de l’avant avec la nouvelle carte d’identité biométrique : «The current MNIC would be revamped by a state-oft-he-art technology with enhanced security features which may be used to provide a wider spectrum of customised e-services.» Plusieurs membres de l’opposition avaient parlé de la non-urgence d’un tel projet, surtout après le passage du Covid.
En juin 2021, au Parlement, on apprenait que le gouvernement allait investir Rs 230 millions dans ce projet. On apprend maintenant que le coût a augmenté par 160 % en l’espace de 19 mois ! Car, selon nos sources, le coût a bien grimpé d’une façon vertigineuse. Il faudra attendre que les documents soient rendus publics pour y comprendre quelque chose.
Mais revenons aux Rs 27 millions de pot-de-vin dénoncé par Roshi Bhadain. Deux sources différentes nous informent de la découverte d’un cas de fraude et de corruption dans une firme privée concernant un contrat de Rs 600 millions alloué par le gouvernement. Deux hauts cadres de cette société sont impliqués et ils ont déjà démissionné de leur poste. Ils avaient fait croire à leur employeur – une grosse boîte informatique locale – que les Rs 27 millions allaient être payées à des consultants. Or, on a découvert que les bénéficiaires n’étaient point des consultants mais ces deux hauts cadres eux-mêmes, un courtier connu pour ce genre de magouille et un ministre du gouvernement.
Le contrat aurait déjà été signé entre le ministère concerné et la firme locale depuis mercredi dernier. Donc, difficilement résiliable sans subir le risque de poursuite pour rupture de contrat. De plus, le fournisseur étranger serait aussi concerné.
Roshi Bhadain a annoncé qu’il avait déjà transmis toutes les informations au Premier ministre (PM) à travers un intermédiaire. «Je n’ai jamais dit que je lui ai adressé une lettre.Mais il a reçu tout ce qui est nécessaire : le compte singapourien dans lequel le pot-de-vin allait être versé, le nom du projet, l’identité des personnes impliquées et celles qui ont signé les documents. Que veut-il d’autres ? Que je fasse l’enquête pour lui ?»
Mais qui est ce ministre ? En 2021, il a été dit que «le ministère des TIC va s’occuper de la partie technique tandis que la mise en œuvre, dont la logistique, sera sous la responsabilité de la Civil Status Division tombant sous le Prime Minister’s Office».
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