«Enn érer inn arivé, sa inzeksion-la pou fer li gagn zis inpé vomisman», a déclaré le personnel soignant de l’hôpital Victoria, à Candos, à une habitante de Vacoas, âgée de 32 ans. Cette dernière a consigné une déposition dans la soirée du 25 février au poste de police de l’établissement hospitalier. Elle explique qu’une infirmière se serait trompée d’injection sur sa mère de 50 ans, qui est admise dans cet hôpital depuis le 22 février pour subir une intervention chirurgicale.

La trentenaire explique que sa mère l’aurait appelée le 25 février vers 19 h 30 pour l’informer qu’une infirmière se serait trompée en lui faisant une injection. Sans plus tarder, l’habitante de Vacoas dit s’être rendue à l’hôpital pour s’enquérir de la situation. Elle s’est rendue dans la salle où sa mère est admise. Elle a rencontré un médecin et l’infirmière qui aurait commis la faute. Les deux fonctionnaires auraient reconnu l’erreur et lui auraient présenté des excuses.

Le médecin a expliqué à la plaignante qu’on aurait administré une injection d’antibiotique à sa mère et reconnaît alors que l’injection ne figure pas dans son dossier. Il lui explique que l’erreur est sans gravité et ne causerait que des nausées temporaires à la patiente.

La jeune femme, qui dit souhaiter une enquête, a aussi formulé une plainte officielle à l’administration de l’hôpital Victoria. «Pa finn ariv nanyé dé grav érezman, mé ki arivé si sa ti kapav koz kitsoz grav. Mo swété ki bann dokter la ek infirmié fer zot travay inpé pli konsansiezman. Éna lavi bann dimounn ki an zé. Kan ou fer bann travay koumsa, ou bizin éna dévouman ek konsantré bien dan séki ou fer», confie la jeune femme à l’express.

Elle ajoute que des gens se rendent à l’hôpital dans l’espoir de retrouver la guérison et se sentir mieux et non pas pour subir les conséquences de maladresses du corps médical.