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Droits des travailleurs: la GWF plaide pour 50 jours de congé parental
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Droits des travailleurs: la GWF plaide pour 50 jours de congé parental
Les récents avertissements de fortes pluies ont mis en lumière les difficultés des parents qui travaillent à faire garder leurs enfants quand le ministère de l’Éducation décrète qu’il n’y aura pas de classes – 11 jours chômés depuis le début de l’année scolaire à cause des intempéries. La General Workers Federation (GWF) propose donc, dans deux documents, tous les cas de figure non couverts par la Workers Rights Act pour l’absence des parents du travail. L’un d’eux propose des amendements au congé parental au cours des dix premières années d’un enfant, surtout par rapport à l’inégalité dans le congé de maternité et de paternité, qui est de 14 semaines pour la mère et de cinq jours pour le père.
En somme, le principal amendement préconise la création du Parental leave, qui plafonnerait à 50 jours. La GWF propose que deux tiers de ces congés parentaux soient pris dans des cas spéciaux, notamment pour raisons médicales, alors que le reste serait calculé annuellement en accord avec l’employeur. Cela ferait donc cinq jours par an jusqu’à que l’enfant atteigne ses dix ans. Les congés restants seraient versés dans une Bank of parental leave pour être pris, selon les besoins, après les dix ans de l’enfant et jusqu’à ses 16 ans.
Pour se qualifier pour ces congés, il faudra avoir donné naissance à un enfant ou adopté un enfant ou en avoir obtenu sa garde, être son tuteur légal ou que les parents aient accueillis un enfant de moins de dix ans. Pour pouvoir bénéficier du congé parental, il faudrait que cela s’applique au traitement ou à l’admission d’un enfant dans un établissement médical ; la fermeture d’écoles en raison de conditions climatiques comme les avis de pluies torrentielles ou un cyclone ; quand le parent doit se rendre à l’école pour le bienêtre et la sécurité de son enfant. Y figurent aussi deux jours pour une détente en famille. La GWF propose que le congé parental soit octroyé sous forme d’heures réduites ou d’horaires flexibles. En cas de décès d’un employé, la fédération suggère que ses proches reçoivent un mois de son salaire par an jusqu’au moment où il aurait eu 60 ans s’il était encore en vie.
Par ailleurs, la fédération souligne que sur les 11 jours de mauvais temps, il y a eu trois avertissements de pluies torrentielles. Lors du passage du cyclone Freddy, le 20 février, d’un épisode pluvieux et d’une détérioration du temps à l’approche d’un cyclone, les travailleurs ont eu l’ordre de rester chez eux. En cas de mauvais temps, suggère la GWF, l’employé qui refuse de faire du télétravail, devrait malgré tout être rétribué pour cette journée chômée. Le Safety Bulletin de la station météo et du National Emergency Operations Command n’a pas force de loi et rend floue l’application de cette mesure, selon la GWF. Car rien n’empêche qu’un employé se rende au travail, une fois l’alerte levée. De plus, le syndicat souhaiterait faire partie du National Crisis Commitee comme Business Mauritius, qui représente le patronat. Ce comité se réunit pour passer en revue les prévisions et les dispositions.
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