L’affaire est traitée comme étant hautement confidentielle et le Central Criminal Investigation Department (CCID) est en ébullition après la plainte d’une habitante de Résidence Grande-Rivière. Cette dernière a consigné une déposition à la Cyber Crime Unit du CCID, jeudi dernier, et a affirmé que son fils âgé de 19 ans est retenu en otage en Iran. Les ravisseurs auraient demandé une rançon de Rs 25 millions pour que ce dernier soit libéré. 

L’habitante de Grande-Rivière-Nord-Ouest, paniquée et craignant pour la vie de son fils, a décidé de se rendre à la police. Le jeune homme aurait été capturé par des Iraniens qui le soupçonnent d’avoir fait main basse sur un colis de drogue. Selon la mère, son fils se serait rendu à Dubaï et y aurait rencontré des Iraniens. Elle n’a aucune idée de ce qui s’est passé ensuite. Les Iraniens l’ont contactée sur son téléphone et ont exigé une rançon pour libérer son fils. La police se retrouve avec une affaire complexe et ne sait comment s’y prendre étant donné qu’il n’y a aucun traité entre l’Iran et Maurice. Elle compte avertir INTERPOL. Les agents devront agir vite afin de trouver une solution pour sortir le Mauricien des griffes de ces Iraniens qui veulent lui régler son compte, si sa famille ne collabore pas. Cependant, la police n’écarte aucune piste car dans le milieu des trafiquants, il est aussi coutume de faire croire à son propre rapt ; c’est un moyen de bénéficier de l’argent.

Pour sa part, le père voulant mettre toutes les chances de son côté, a tenté de prendre un avion.  Il s’apprêtait à se rendre en Iran pour payer la rançon de son fils lorsqu’il a été interpellé par la Custom Anti Narcotics Section de la Mauritius Revenue Authority à l’aéroport dans la soirée de samedi. Ces derniers ont par la suite alerté la brigade antidrogue à l’effet que cet habitant de la région de Port-Louis avait en sa possession la somme de Rs 4, 7 m.  Le père a expliqué la source de cette grosse somme d’argent pour être relâché durant la nuit. Il a expliqué que la famille a pu négocier pour une réduction du montant que les ravisseurs auraient réclamé dans un premier temps d’où sa démarche de se rendre en Iran.