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Propositions budgétaires: l’ACIM propose des mesures pour permettre aux consommateurs de souffler
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Propositions budgétaires: l’ACIM propose des mesures pour permettre aux consommateurs de souffler
L’Association de Consommateurs de l’Île Maurice (ACIM) a finalisé et envoyé ses propositions budgétaires 2023/2024, hier, vendredi 17 mars. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général de l’association, Jayen Chellum, lors d’une conférence de presse. Avant d’énoncer ses propositions budgétaires, il a brossé un tableau des contextes international et national dans lesquels ces consultations ont lieu notamment, la crise économique, géopolitique et énergétique et l’inflation galopante causant l’explosion des prix.
«Les prix artificiellement gonflés de l’essence et du diesel, ajoutés à une surtaxation, à la hausse du tarif de l’électricité et la dépréciation de la roupie», ont eu un effet domino sur le prix des autres commodités, a rappelé Jayen Chellum. «Avec cette flambée des prix, il y aura toute une génération, qui aura un déficit nutritionnel.»
Dans ce contexte, l’ACIM propose de revoir à la baisse les prix des produits pétroliers. Il demande aussi au gouvernement de contrôler les prix et de remettre en place la politique de subventions sur les produits de consommation courante pour apporter un soulagement aux Mauriciens, qui souffrent de cette hausse continue des prix.
«Le prix de certains produits alimentaires est tellement élevé qu’il aurait fallu enlever la taxe sur la valeur ajoutée qui les frappe. (…) Le système actuel de Maximum Mark-up ne suffit pas.»
Par rapport à la santé, le secrétaire général de l’ACIM a fait valoir qu’il faudrait un régulateur pour les cliniques privées. «Il faut revoir les lois pour protéger les consommateurs.»
D’autre part, il a soutenu que le gouvernement peut faire des économies en revoyant ses projets infrastructurels et en repoussant à plus tard ses projets non-prioritaires. Autre proposition de l’ACIM : taxer les plus riches, notamment les grandes entreprises, qui font de gros profits. «Même après le Covid- 19, il y a eu une hausse des profits au sein des grandes entreprises. Il faudrait considérer les secteurs et voir comment les taxer.»
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