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Photo au Parlement: Jasmine Toulouse perd deux autres contrats de concert
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Photo au Parlement: Jasmine Toulouse perd deux autres contrats de concert
Artiste, militante, politicienne et travailleuse sociale, Jasmine Toulouse s’est récemment retrouvée dans la tourmente après que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a montré une photo d’elle en compagnie de Jean Hubert Celerine, alias Franklin, au Parlement. Cette photo a eu un impact sur sa vie professionnelle car, le même jour, l’artiste a perdu un contrat pour un concert.
«Ce jour-là, quand j’ai reçu l’appel de l’organisateur m’expliquant qu’il annulait mon concert car le Premier ministre avait montré une photo de moi aux côtés de Franklin, les émotions m’ont submergée. J’ai essayé de me retenir. Je suis partie faire la vaisselle, mais je n’y arrivais pas car les émotions m’en empêchaient. Je me suis dit : ‘‘OK, je vais faire une vidéo pour dénoncer cette injustice’’», relate Jasmine Toulouse. Elle a dénoncé ce qui s’est passé dans une vidéo en direct qui a suscité de nombreuses réactions de soutien.
«Si misié-la ti koné par ki mo’nn pasé.» Jasmine Toulouse a été victime d’une tentative de kidnapping alors qu’elle avait 11 ans. «Dimounn-la ti fini rant dan lakaz. Enn sans mo mama finn tandé. Mo’nn sap dan enn kidnapping kinn tromatiz mwa pandan lontan», se remémore-t-elle, au bord des larmes.
Alors qu’elle se remettait doucement de la perte d’un contrat, Jasmine Toulouse a encaissé deux autres coups durs. Elle a perdu deux autres contrats pour deux concerts. «Enn la inn dir mwa fran akoz réprézay politik. Lot la inn kamouflé pé dir: ‘‘Tu sais on reviendra vers toi’’», confie la chanteuse. La persécution continue pour celle dont la plume caresse souvent les thèmes conscients.
En attendant, une pétition circule sur Facebook intitulée «Apology to Jasmine Toulouse». Cette pétition a été signée par plus d’un millier de personnes pour exiger des excuses du Premier ministre. Néanmoins, personne ne s’est présenté auprès de Jasmine Toulouse pour s’excuser. «Mo pa pé swaf so exkiz mwa. Mo koné ki mo été. Eski li li pé viv sa bien?»
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