Il avait été placé en détention préventive depuis le 16 décembre 2022 pour trafic de drogue. Parwez Pokun, un pâtissier de 52 ans domicilié à Surinam, a retrouvé la liberté conditionnelle devant le tribunal de Souillac le jeudi 20 avril contre une caution de Rs 15 000. Ce développement est survenu après que le Forensic Science Laboratory (FSL) a soumis son rapport mercredi et a confirmé que les substances saisies ne sont pas de la drogue de synthèse. De ce fait, la magistrate siégeant à la Bail and Remand Court a agréé, mercredi à la motion de remise en liberté conditionnelle faite par son avocat Mᵉ Yousuf Azaree. Jeudi, Parwez Pokun, qui été incarcéré à la prison de Beau-Bassin, a été présenté devant le tribunal de Souillac pour les formalités relatives au paiement de sa caution par sa famille. 

La paisible vie de ce quinquagénaire a été chamboulée lorsque la Special Striking Team (SST) dirigée par l’Assistant Surintendant de Police (ASP)  Ashik Jagai a débarqué à son domicile. Lors d’une perquisition, la SST avait affirmé avoir saisi de la drogue synthétique estimée à Rs 1 395 000, et du cannabis estimé à Rs 21 000. Les hommes de l’ASP Ashik Jagai auraient ce jour-là sécurisé deux colis contenant de la drogue de synthèse, soigneusement enveloppée dans du film alimentaire, de la résine de cannabis ainsi qu’une balance électronique. Le pâtissier avait nié tout trafic de drogue.  

Dans l’entourage du pâtissier, on explique qu’il est un homme sans histoire qui s’est fait une réputation hors pair avec ses gâteaux. L’entrepreneur gère une pâtisserie à quelques mètres de son domicile. «So bann gato parmi bann meyer dans Surinam», disent ceux qui le connaissent. La réputation de Parwez Pokun et de son commerce en avaient pris un sale coup après le passage de la SST. Son homme de loi compte maintenant loger une motion pour la radiation de ces charges.