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Affaire Chandra Dip: enter le DPP avec de nouvelles charges
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Affaire Chandra Dip: enter le DPP avec de nouvelles charges
Alors qu’il semble vouloir jouer à cache-cache avec la justice, Chandra Prakash Dip voit de nouvelles charges s’ajouter aux accusations qui lui ont valu de devoir comparaître devant la «Financial Crimes Division» de la cour intermédiaire.
Développement de taille dans le nouveau procès intenté au fils du commissaire de police (CP), Chandra Prakash Dip, et ses trois coaccusés pour blanchiment de Rs 25 millions dans l’affaire de détournement de Rs 80 millions au préjudice de la Bramer Banking Corporation devant la Financial Crimes Division de la cour intermédiaire. Le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) s’est joint à l’affaire et compte ainsi loger de nouvelles charges et un cinquième protagoniste s’ajoute à la liste des accusés.
L’affaire sera appelée pro forma le lundi 8 mai afin que le représentant du bureau du DPP dépose un discontinuance of proceeding, un arrêt des procédures, et loge les nouvelles charges dans ce procès. Cette décision du bureau du DPP, apprend-on, s’inscrit dans une démarche pour que cette affaire soit bouclée dans les meilleurs délais «dans l’intérêt de la justice».
Intérêt de la justice
Après plusieurs renvois, le procès contre le fils du CP prendra une autre tournure avec la présence du bureau du DPP qui compte s’assurer que cette affaire ne traîne plus. Les choses se corsent davantage pour le «gracié» qui fera face à des charges additionnelles.
Une autre personne, dont le nom n’a pas encore été divulgué à ce stade, s’ajoute à la liste des accusés. Le bureau du DPP n’a pu loger l’arrêt des procédures hier car le principal concerné dans cette affaire, Chandra Prakash Dip, était absent en cour. Il a fait parvenir un certificat médical pour justifier son absence.
Rappelons que depuis que cette affaire a été logée en janvier, il n’y avait eu à ce jour aucun développement avec les maints renvois à chaque comparution, tantôt en raison de l’absence de l’un des accusés tantôt parce que les avocats réclamaient plus de temps pour étudier le dossier avant que les accusés ne fassent connaître leurs plaidoyers.
Le bureau du DPP devait aussi prendre note que deux autres affaires impliquant certains des accusés avaient été logées en 2022 et étaient toujours devant la Financial Crimes Division. Les mêmes témoins seront appelés à déposer dans ces affaires. D’où la décision de venir en avant avec un seul procès et de nouvelles charges «dans l’intérêt de la justice et pour ne pas faire perdre de temps à la cour».
À noter que la section 6(4) de la Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act (FIAMLA) stipule que «notwithstanding any other enactment, where the investigations into a money laundering offence and the offence which generated the proceeds alleged to have been laundered have been conducted by different investigatory authorities, a single information may be lodged in the manner specified in subsection (2)».
Gracié pour le détournement de Rs 3 millions, Chandra Dip fait face, avec les maints renvois à chaque comparution, à un autre procès dans l’affaire de détournement de Rs 80 millions de la Bramer Bank en 2011. Une vingtaine de témoins avaient été assignés dans le nouveau procès logé initialement par l’ICAC contre Chandra Dip.
Dans la liste, figure sa mère et l’épouse du CP, Chandini Dip, qui était également parmi les personnes arrêtées dans cette affaire, son nom figurant dans la liste des bénéficiaires de l’argent transféré. Le père avait lui aussi passé une nuit en cellule policière dans le cadre de l’enquête de détournement de Rs 80 millions au préjudice de la Bramer Banking Corporation. Chandra Dip est considéré comme le présumé cerveau dans l’affaire de détournement de Rs 80 millions à la Bramer Bank.
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