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Jean Fabien Labonne, un traiteur mauricien qui fait vibrer les papilles à Paris

3 mai 2023, 17:00

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Jean Fabien Labonne, un traiteur mauricien qui fait vibrer les papilles à Paris

Âgé de 32 ans, Jean Fabien Labonne (photo), un Mauricien d’origine rodriguaise, en a eu assez de travailler pour les autres. Fort d’une grande expérience dans la restauration, il a lancé son propre service traiteur à Paris, il y a quelques mois. Il propose une variété de spécialités culinaires asiatiques, hindoues, traditionnelles mauriciennes, méditerranéennes et fusion revisitées francophones, qui ont connu un grand succès depuis son lancement.

Jean Fabien Labonne, né à Mont-Roches et ayant grandi à Camp-Levieux avant que ses parents ne s’installent finalement à Chebel, décide de quitter son île natale à l’âge de 22 ans. Dans un premier temps, il choisit le sud de la France, où il poursuit ses études et décroche un emploi dans une grande chaîne de restauration.

Bien qu’il soit satisfait de son parcours, le jeune homme souhaitait développer quelque chose de propre à lui. Après avoir travaillé pendant quelques années, il décide de déménager à Paris pour mettre en place son projet qui avait germé dans sa tête depuis un certain temps déjà : lancer son propre service traiteur proposant divers mets, tels que des plats asiatiques, hindous, mauriciens traditionnels, méditerranéens, fusion et francophones revisités. Selon ses dires, ses plats, qui se sont fait connaître de bouche-à-oreille, ont connu un grand succès auprès des Mauriciens et des expatriés.

Le Mauricien a également participé à un grand concours de cuisine dans le sud de la France, où il a remporté le premier prix. Jean Fabien Labonne, qui a fait son petit bout de chemin en France, ne compte pas revenir vivre à Maurice. Il encourage les jeunes à se surpasser, ajoutant : «En voyant mon pays souffrir, cela me fait mal, car il y a de nombreux problèmes liés à l’éducation. Les jeunes ont du mal à se développer et notre gouvernement ne semble pas réellement comprendre la valeur de son peuple.»