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Accusé de fausse déclaration: l’avocat d’un septuagénaire crie à une persécution du commissaire de police

5 mai 2023, 16:00

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Accusé de fausse déclaration: l’avocat d’un septuagénaire crie à une persécution du commissaire de police

Cet homme de 70 ans avait déposé une mesure de précaution (PM) contre son fils et sa belle-fille au poste de police de Pamplemousses en février. Il avait indiqué que les deux derniers avaient quitté le toit familial depuis plus de six mois à la suite de plusieurs disputes. Mais après avoir appris que les deux comptent vivre chez lui à Plaine-des-Papayes, il souhaitait s’opposer à ladite décision. D’où sa PM. Toutefois, le septuagénaire a fait l’objet d’une accusation provisoire le 2 mai au tribunal de Pamplemousses pour false and malicious denunciation in writing.

Son avocat, Me Yuvir Bandhu, a dans la foulée présenté une motion de radiation de l’accusation qui pèse sur lui. «C’est clairement une persécution à l’encontre de mon client qui est le beau-père de la fille du commissaire de police. Vu que le fils et la fille sont en procédure de divorce, voilà que mon client fait l’objet d’une accusation provisoire à cause de sa mesure de précaution. A false and malicious denunciation in writing cannot be borne by a precautionary measure», martèle-t-il. «Depuis quand la police enquêtet-elle sur une mesure de précaution ? La femme de mon client avait également été inculpée provisoirement il y a un mois de cela. Cela montre clairement un abus de pouvoir de la part de la police. Cette accusation pourrait être supportée s’il s’agissait d’une déclaration mais ici, mon client a déposé une mesure préventive», ajoute-t-il.

Pour ces raisons, il réclame que l’accusation soit rayée au motif que cela va à l’encontre des règles de justice naturelle. Au vu du PM, aucun préjudice n’a été causé à qui que ce soit, selon lui, et il y a une absence de soupçon raisonnable, c’est-à-dire un manque de preuves.

«Ce qui est même consternant, c’est que la police s’est rendue chez l’accusé à 6 heures du matin. Les officiers auraient pu le convoquer à une heure raisonnable. Qu’est-ce qui était si pressant ?» fustige Me Bandhu.

L’affaire sera appelée le 23 mai devant le tribunal de Pamplemousses.