Arrêté le 28 avril par la Special Sriking Team (SST) à son domicile, à Flic-en-Flac, pour possession de 25 g d’héroïne et d’un gramme de drogue synthétique, Ashik Fulena, ancien steward d’Air Mauritius, a obtenu la liberté conditionnelle hier. La magistrate Vidya MungrooJugurnath lui a imposé une caution de Rs 200 000 et il a signé une reconnaissance de dettes de Rs 600 000.

Les enquêteurs avaient objecté à sa remise en liberté conditionnelle, évoquant des risques de fuite et d’interférence avec des témoins. Depuis l’arrestation de son client, Me Rama Valayden avance que celui-ci a été victime de «planting» de la SST. L’avocat a d’ailleurs fait une déclaration dans ce sens en cour. Il a écrit au commissaire de police pour lui demander de boucler l’enquête dans les meilleurs délais. Il a aussi demandé que les pièces à conviction saisies soient bien préservées à des fins d’analyses d’empreintes et d’ADN. Dans son ruling, la magistrate, évoquant la Bail Act, s’est attardée sur le droit à la liberté conditionnelle d’une personne. Elle devait aussi faire ressortir que dans ce cas, la cour peut imposer des conditions pour minimiser les risques évoqués par les enquêteurs. Ashik Fulena a ainsi été relâché. Il devra aussi se présenter au poste de police de sa localité tous les jours entre 6 heures et 18 heures et devra être joignable à tout moment sur un portable.