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Deven Chiniah écope de 40 ans de prison pour avoir tué la fille de sa concubine
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Deven Chiniah écope de 40 ans de prison pour avoir tué la fille de sa concubine
Le juge Luchmyparsad Aujayeb a prononcé, hier aux Assises, le verdict dans le meurtre horrible d’une fillette de neuf ans en mars 2020. Le maçon devra purger simultanément des peines de 40 et cinq ans alors que sa concubine, mère de l’enfant, qui l’avait aidé à dissimuler le corps, écope d’une peine de trois ans.
40 ans de servitude pénale : telle est la sentence infligée à Deven Chiniah, un maçon de 29 ans, pour avoir tué Fareeda Nehra Jewoth, la fille âgée de neuf ans de sa concubine, Pallavi Khedoo, en plein confinement, le 29 mars 2020, à Quatre-Cocos. Il fera également cinq ans de prison simultanément pour avoir dissimulé le corps de la fillette, avec la complicité de la mère, qui écope elle de trois ans de prison. À l’appel de l’affaire, le maçon et sa concubine ont plaidé coupable.
Dans un jugement de 11 pages, le juge Luchmyparsad Aujayeb revient sur l’atrocité de ce crime commis envers une enfant sans défense. Le juge a mis l’accent sur la nécessité que de tels actes de violence extrêmes commis sur des victimes jeunes, vulnérables et sans défense soient traités avec la plus grande sévérité par la Cour. Le juge Aujayeb a souligné que Deven Chiniah après avoir commis le crime n’a démontré aucun remords, mais a plutôt essayé de sauver sa peau. “In the present matter the accused’s first reaction after having committed his dreadful act was to try and save his own skin. There was an attempt to burn the dead body and then to chop same into pieces. The victim’s corpse was finally buried under a heap of manure and sugarcane ashes in the most humiliating and disrespectful manner. The ultimate shameful attempt was to sidetrack any potential police enquiry and at the very outset a case of missing child was reported”, fait ressortir le juge.
Digne d’un film d’horreur
Au lieu de fournir de l’assistance à la victime, poursuit le juge, Deven Chiniah a délibérément tenté d’incinérer le corps de la victime et, n’y parvenant pas, a tenté de couper le cadavre en morceaux pour faciliter son élimination. «Le corps de la victime a été enterré sous un tas de fumier et de cendres de canne à sucre. Il s’agissait d’une tentative des plus horribles pour se débarrasser du cadavre, digne d’un film d’horreur, qui dépeint une attitude très barbare de l’accusé. La mère a également incité son concubin à signaler un faux cas de personne disparue, ce qui a fait dévier toute l’enquête policière au début», conclut le juge Aujayeb.
Dans sa version des faits à la police, Pallavi Khedoo, a raconté que dans la nuit du 29 mars 2020 elle a aperçu sa fille, une écolière de neuf ans, sans ses vêtements. Sa main gauche se trouvait sur l’épaule de son concubin qui l’embrassait. En colère, elle a réprimandé sa fille et l’a frappée avec une ceinture. Sa fillette a répondu que l’accusé no 1 l’avait provoquée. À un moment, la fillette est tombée et elle portait des blessures sur le corps. En fait, elle était morte. Les deux accusés ont porté son corps dans une autre chambre et ils l’ont brûlé.
Mais le corps n’ayant pas été brûlé totalement, le concubin a tenté de le couper en morceaux pour le mettre dans deux sacs en plastique qu’il a mis sur son scooter. Aidé de sa concubine, ils se sont dirigés vers Mare-du-Puits où il a tenté de brûler les restes dans un champ de cannes. Mais sans succès. L’affaire a été rapportée à la police et les enquêteurs ont découvert le corps brûlé de la fillette. Le maçon et sa concubine ont été appréhendés par la police et traduits en Cour d’assises.
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