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Affaire «fey lisou»: Mᵉˢ Golamaully et Hurhangee «sereins»…
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Affaire «fey lisou»: Mᵉˢ Golamaully et Hurhangee «sereins»…
Le rapport privé sur la mort de Soopramanien Kistnen, rédigé par les avocats Samad Golamaully et Ashley Hurhangee, continue à s’attirer une pluie de critiques sur les réseaux sociaux, notamment. À tel point que les deux auteurs du rapport qualifié de «fey lisou» par Roshi Bhadain sont devenus les cibles préférées des internautes friands de mèmes.
La polémique a pris racine lors de l’émission Au Cœur de l’Info, animée par Nawaz Noorbux. Les deux principaux concernés, eux, disent n’être point affectés par ces commentaires et demeurent «sereins». Depuis la publication de ce rapport privé qui a trait à la mort de l’agent du MSM Soopramanien Kistnen, dont le corps calciné a été retrouvé dans un champ de cannes en 2020, tout le monde se pose des questions sur l’identité de celui qui aura pris la peine de payer une fortune sans doute pour faire rédiger un tel document avec l’aide d’un panel d’avocats. Jusqu’ici, l’identité du commanditaire demeure un mystère.
Pendant que le duo Golamaully-Hurhangee s’attire les foudres de plusieurs détracteurs qui s’interrogent sur les raisons qui les ont motivés à se lancer dans ce «projet». Certains hommes de loi que nous avons contactés ont des opinions divergentes sur cette polémique. Selon le Code pénal, les actes tendant (et destinés) à entraver, détourner ou perturber les procédures juridiques ou les enquêtes policières en général peuvent être perçues comme étant une tentative de pervertir le cours de la justice. L’accusation, souligne un Senior Counsel, doit prouver qu’il y a une intention de «fausser» le cours de la justice, ou d’entamer une action qui irait dans ce sens. Or, dit-elle, dans ce cas précis, il n’y a aucun élément qui montre qu’il y a une telle intention. «Pervertir le cours de la justice pourrait aussi se traduire par un acte qui vise à cacher certains faits et informations durant une enquête policière. Les conclusions de ce rapport sont des opinions», argue d’un autre côté Mᵉ Siv Pottaya.
D’autres avocats diront que ce rapport vient contredire les conclusions de la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnath et qu’il tente d’influencer les enquêteurs dans l’affaire Kistnen. Mᵉ Golamaully souligne, lui, que le rapport controversé, bien qu’il ait été rendu public il y a une semaine, était prêt depuis juin 2022, soit avant les conclusions de la magistrate. «Je dirai plutôt que nous sommes en train d’aider la justice. C’est absurde d’utiliser les termes perverting the course of justice. Roshi Bhadain, qui traite le rapport de ‘fey lisou’ devrait plutôt expliquer comment il avait rédigé un rapport pour faire croire à la population que toute l’affaire BAI était un Ponzi et aujourd’hui, il n’a pas de réponse. C’est cela que j’appelle un rapport fey lisou.»
Concernant les commentaires sur les réseaux sociaux, Mᵉ Golamaully dira : «Je reçois plus de félicitations de la masse silencieuse que de ceux qui se cachent derrière de faux profils.» Mᵉ Samad Golamaully a également signifié son intention d’écrire au commissaire de police pour demander une enquête approfondie sur cette affaire. Bien que l’avocat n’ait pas voulu dévoiler combien pourrait coûter un tel rapport, il s’est contenté de dire que «[nos] gains sont très minimes comparés à d’autres gains politiques de certaines personnes». D’autre part, depuis quelques jours, la vidéo d’une déclaration de Mᵉ Golamaully à la presse, faite il y plus d’un an, est en circulation. Dans celle-ci, l’homme de loi disait alors ne pas comprendre pourquoi Yogida Sawminaden n’avait toujours pas été arrêté dans l’affaire Kistnen. «Pour moi personnellement, il y a des ‘clear cut evidences’ dans cette affaire. Je ne comprends pas pourquoi Yogida Sawminaden est toujours une personne libre», déclarait-il face aux journalistes en mars 2021. Il était alors aux côtés de Mᵉ Ashley Hurhangee...
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