Votre nom a été mentionné au Parlement suite à une question relative à la vente de votre bateau. Qu’avez-vous à dire concernant cette affaire ?
Le bateau, je l’ai acheté d’un habitant de Trou-d’Eau-Douce. Il n’y avait pas de numéro, c’est un navire qui avait été abandonné. Donc, je l’ai pris car je suis dans le business de revente des bateaux.

Quels sont vos liens avec Samuel Legentil ?
Nous n’avons aucun lien à part le fait que je lui ai vendu mon bateau. Je ne suis pas au courant de ce qu’il allait faire après l’avoir acheté avec moi. J’avais mis le bateau en vente sur Facebook et Samuel Legentil m’a contacté pour l’acheter. Il m’a remis Rs 300 000 et il avait mis sa voiture en gage en attendant qu’il me donne les Rs 100 000 qu’il me devait. Je n’étais plus propriétaire du bateau depuis le 20 avril. Je ne savais pas que le bateau allait être utilisé pour le transport de drogue.

Concernant l’enregistrement du bateau, il revient à Samuel Legentil de le faire car il l’avait acheté sans numéro avec moi. Il aurait dû jurer un affidavit en cour vu qu’il n’y avait pas de numéro.

Comment votre bateau a-t-il atterri dans un «boat park» à Grand-Gaube ?
Il fallait montrer le bateau au client. Comme je n’avais pas de 4x4, j’ai dû retenir les services du «boat park» à Grand-Gaube afin que le client puisse voir le bateau et que la vente puisse être conclue.

Comment vous êtes-vous procuré un ULM hydravion ? Avez-vous le permis requis ?
Cet hydravion appartient à un ami, je ne faisais que l’aider. Je l’aidais dans son business touristique.