«Je suis convaincue que le 18 mars 2022, l’accusé se trouvait au domicile de la plaignante sans donner d’explication satisfaisante quant à sa présence.» La magistrate Valentine Mayer du tribunal de district de Port-Louis a, le 25 mai, trouvé Jean Noel Andy Mackenzy Rambhoro coupable de rogue and vagabond. Il se trouvait ce jour-là, vers 5 heures du matin à côté de la fenêtre d’une femme, alors que celle-ci était en tenue d’Eve…

Selon la plaignante, elle dormait dans sa chambre lorsqu’elle a senti un objet qui lui «piquait» la jambe. Elle s’est réveillée et a vu une lueur et une personne à côté de sa fenêtre ouverte. Elle s’est rendu compte que la lumière émanait d’un téléphone portable.

Il lui a fallu du temps pour réaliser que ce n’était pas sa concubine. Elle a alors demandé qui c’était et la personne a répondu «Mwa sa, Andy». «Je lui ai demandé ce qui se passait et il a répondu ‘ki to pou fer pou mwa’ avant de placer la lampe de poche de son téléphone sur son visage. J’étais confuse et j’ai paniqué car j’étais nue. J’ai essayé de me couvrir et lui ai demandé ce qu’il entendait par là. Il est parti en comprenant qu’il n’obtiendrait rien de moi», dit-elle. L’accusé a, pour sa part, déclaré qu’il était chez son cousin au moment des faits tout en expliquant qu’il connaissait la plaignante. «Je ne l’ai pas harcelée», a-t-il insisté.

Après avoir écouté les deux versions, la magistrate a estimé que «tout au long du témoignage, il était évident que la plaignante était émue et ébranlée par ce qui s’était passé le jour des faits. À mon avis, elle a témoigné de manière cohérente et crédible», a conclu la magistrate qui prononcera la sentence à une date ultérieure