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Violence domestique: un jeune homme jugé coupable d’avoir frappé sa grand-mère
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Violence domestique: un jeune homme jugé coupable d’avoir frappé sa grand-mère
Louis Cédric Auguste était poursuivi devant la cour intermédiaire sous une charge de «wilfully and unlawfully committed an act of domestic violence upon his grandmother who lives under the same roof» en violation des articles 2 et 13(2) de la Protection from Domestic Violence Act. Le jeune homme avait frappé sa grand-mère de 77 ans après qu’elle a refusé de lui donner de l’argent. La magistrate Zeenat Cassamally, dans un jugement rendu mardi, a jugé le petitfils coupable. Il n’avait pas dit la vérité pour essayer de s’en sortir et a plutôt voulu faire accroire que sa grand-mère n’était pas saine d’esprit et suivait des traitements psychiatriques.
Cette affaire remonte à 2018. Ce n’était pas la première fois que la vieille dame de 77 ans était victime du caractère violent de son petit-fils qui habitait sous le même toit qu’elle. Ce jour-là, Louis Cédric Auguste a une fois de plus usé de violence quand sa grand-mère a refusé de lui donner de l’argent. Mais la vieille dame a décidé cette fois de porter plainte à la police. En cour, lors de son témoignage, elle devait déclarer que son petit-fils la frappait à chaque fois qu’elle refusait de lui donner de l’argent. «Li fer mwa boukou mizer», avait déclaré la grand-mère. Elle avait aussi indiqué que ce jour-là, elle a dû quitter sa maison pour aller chercher refuge ailleurs car son petitfils était trop violent, alors qu’elle avait travaillé dur pour acheter la maison dans laquelle ils habitent.
Louis Cédric Auguste, pour sa part, avait plaidé non coupable et nié les faits qui lui étaient reprochés. Il avait déclaré en cour que sa grandmère mentait, suivait des traitements psychiatriques et voulait le chasser de la maison. Selon le jeune homme, à chaque fois qu’il voulait quitter la maison, c’est la grand-mère qui venait elle-même le chercher.
Après avoir écouté les deux versions, la magistrate Zeenat Cassamally a conclu que le petit-fils a évoqué des traitements psychiatriques en cour uniquement et n’en avait jamais fait état dans ses dépositions à la police auparavant. La magistrate a ainsi rendu un verdict de culpabilité. La sentence sera prononcée ultérieurement.
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