Publicité

Affaire Sabapati: Journée mouvementée au CCID et au tribunal

17 juin 2023, 17:28

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Affaire Sabapati: Journée mouvementée au CCID et au tribunal

Vendredi à la Central Criminal investigation Department (CCID), Vimen Sapabati, arrêté le 3 mai, a été interrogé sur sa conversation avec le constable Jibran Manally, en avril 2021. Ce policier, alors posté à la brigade antidrogue de l’Ouest, fait partie depuis de la Special Striking Team de l’ASP Ashik Jagai. Lors de son audition, Vimen Sabapati a expliqué qu’il a connu le policier alors qu’ils s’entraînaient tous les deux dans la même salle de sport à Vacoas. Plus tard, le policier l’a contacté sur Messenger et ils se sont ensuite rencontrés à Vacoas. C’est là que le policier lui aurait avoué qu’il est une cible du gouvernement, étant proche de Navin Ramgoolam. Jibran Manally lui aurait montré des photos de sa maison qui circulent sur un groupe Whatsapp des limiers de l’ADSU de Rose-Hill et que le PC Anne était chargé de travailler sur son cas. En présence de ses avocats, Mes Shakeel Mohamed, Siddharth Hawoldar et Melany Nagen, Sabapati a aussi expliqué que lors d’une descente à son domicile en avril 2021, une somme de Rs 1,5 million avait été trouvée mais que la police n’avait pas saisi cet argent et demandé des explications. Par la suite, il a appris qu’il devrait remettre du protection money s’il ne voulait pas se retrouver impliqué dans un trafic. Son interrogatoire reprendra mardi.

Le constable Nowzadick en liberté provisoire

<p style="text-align:center"><img alt="" height="240" src="/sites/lexpress/files/images/now.jpg" width="450" /></p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Le constable Indiren Nowzadick, qui a comparu au tribunal de Curepipe, hier, a obtenu la liberté provisoire après avoir fourni une caution de Rs 10 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 200 000. Arrêté le 9 juin, il avait été arrêté et placé en détention après une perquisition à son domicile à Vacoas, après qu&rsquo;un mandat de perquisition vierge avait été saisi chez lui. La police lui reproche également le partage de documents confidentiels, dont des &laquo;transfer orders&raquo; via WhatsApp, avec Sabapati. Ces documents sont censés être conservés au poste de police. Lors de son interrogatoire par la Special Support Unit (SSU), le policier a affirmé ne pas savoir comment ce mandat de perquisition s&rsquo;est retrouvé chez lui. &laquo;Il se peut que j&rsquo;aie pris le document par inadvertance quand j&rsquo;ai emporté des dossiers chez moi pour travailler. Je n&rsquo;avais nullement l&rsquo;intention de l&rsquo;utiliser.&raquo; Il a également été confronté aux échanges WhatsApp entre lui et Sabapati. Il a fait valoir son droit au silence et fait savoir qu&rsquo;il s&rsquo;exprimerait devant la cour.</p>

Murvind Beetun dépose une «precautionary measure»

<p style="text-align:center"><img alt="" height="240" src="/sites/lexpress/files/images/2_135.jpg" width="450" /></p>

<p>Murvind&nbsp;Beetun, journaliste de Top FM, s&rsquo;est rendu dans les locaux du CCID, hier, avec son avocat, Me Ashok Radhakissoon, pour déposer une main courante (precautionary measure). Il déclare avoir reçu des menaces de certains membres de la SST et de bouncers qui se trouvaient devant les locaux de Top FM, mercredi, lors de l&rsquo;émission &laquo;Radar Lepep&raquo;. L&rsquo;invité de l&rsquo;émission ce jour-là était l&rsquo;ASP Ashik Jagai. À sa sortie des locaux du CCID, Murvind Beetun n&rsquo;a pas souhaité faire de commentaire.</p>

Le constable Perianen obtient la liberté conditionnelle

<p style="text-align:center"><img alt="" height="240" src="/sites/lexpress/files/images/perri.jpg" width="450" /></p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Les débats sur la motion de remise en liberté du constable Goparlensamy Perianen devaient avoir lieu, hier, à la Bail and Remand Court. Entre-temps, la police a retiré son objection à la remise en liberté du policier soupçonné d&rsquo;avoir comploté avec le détenu Sabapati pour lui remettre un téléphone portable. La magistrate Nitisha Seebaluck, qui a ratifié la décision des enquêteurs, a ordonné au constable de 48 ans de payer une caution de Rs 10 000 et de signer une reconnaissance de dette de Rs 50 000. Elle lui a également ordonné d&rsquo;éviter tout contact avec le détenu Sabapati. Pour rappel, le constable Perianen a été arrêté après une fouille des cellules des détenus, dont celle de Sabapati, au centre de détention des Casernes centrales, dans laquelle un téléphone portable a été retrouvé le 8 juin. L&rsquo;équipe de la Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Sud avait alors arrêté le constable après avoir visionné les images des caméras de surveillance.</p>