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Retour sur le lieux du crime...Marie Lourdes Collet, violée, battue et brûlée…
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Retour sur le lieux du crime...Marie Lourdes Collet, violée, battue et brûlée…
Dans cette rubrique hebdomadaire, nous revenons sur des disparitions, des faits divers ou des crimes perpétrés il y a plusieurs semaines, mois, années… Des drames qui ont marqué les esprits et bouleversé des vies à tout jamais…
Les faits se sont produits le 21 juin 2008. Ce jour-là, Marie Lourdes Collet, travailleuse du sexe, perd la vie dans des circonstances atroces sur la plage de Balaclava dans le nord de l’île. Ses services avaient été retenus par trois individus qui l’ont par la suite violée, battue à mort, avant de brûler son cadavre. Il s’agit de Nasserudin Tengur, Fawzi Codabocus et Amanoullah Emamdee. Selon les informations disponibles sur ce fait divers qui avait fait couler beaucoup d’encre, ce n’est qu’en juillet 2008 que la femme, dont les ossements carbonisés avaient été retrouvés à Balaclava, a été identifiée comme Marie Lourdes Collet, une habitante de Baie-du-Tombeau âgée de 30 ans. Les circonstances de sa mort n’ayant pu vraiment être déterminées, une enquête est alors ouverte.
Elle avait vécu l’horreur. Après avoir accepté d’avoir des relations sexuelles contre paiement, elle s’était rendue sur la plage de Balaclava en compagnie des trois hommes. À un moment donné, Marie Lourdes Collet avait tenté de s’enfuir mais elle avait été aperçue par ses agresseurs alors qu’elle essayait de noter la plaque d’immatriculation de leur voiture. Elle avait alors été tabassée, ligotée, étranglée, puis ils lui ont roulé dessus et ont finalement brûlé son corps. C’est un maçon qui avait fait la macabre découverte – les restes de la victime – le lendemain du drame.
Lors du procès aux assisses en 2014, le chef du département médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, avait informé la cour que le crâne de Marie Lourdes Collet avait été découvert sur l’asphalte et ses ossements étaient éparpillés à plusieurs endroits. «Certains os manquaient même à l’appel et les organes internes étaient décomposés», avait-il souligné. Nasserudin Tengur avait alors avoué sa participation à ce meurtre sordide alors que Fawzi Codabocus faisait face à un procès séparé. Amanoullah Emamdee, lui, était décédé en cellule policière entretemps. Nasserudin Tengur avait écopé de 40 ans de prison pour ce crime odieux en novembre 2014. Mais ce n’est pas le seul acte barbare qu’avait commis cet habitant de Vallée-des-Prêtres.
Autre crime sordide
Le 22 décembre 2008, Vallée-desPrêtes se réveille en émoi. Kairoonessa Tengur, 58 ans, vendeuse de fruits cristallisés à la gare Victoria, et tante de Nasserudin Tengur, qui vivait seule, est sauvagement agressée et tuée. La victime a été violée et sodomisée, puis étranglée à l’aide d’un «chus» (NdlR : pantalon d’un churidar). D’ailleurs, le décès avait été attribué à une strangulation. Le neveu avait ensuite cambriolé la maison de la victime avec l’aide de deux de ses amis et ils avaient mis la main sur Rs 18 000. La veille, la victime qui était plus connue par ses proches sous le nom de Fiya avait participé à une prière religieuse à son défunt frère avant de rentrer chez elle vers 20 heures. Le lendemain, alors qu’un proche partait à la mosquée, il devait apercevoir que les lumières chez Fiya étaient allumées et que la porte d’entrée était entrouverte. Quand il va s’enquérir de la situation, il découvre alors la victime dans une mare de sang et la maison dans un désordre indescriptible. La police se rend sur le lieu du crime, une enquête est ouverte et les trois amis arrêtés. Il s’agit Nasserudin Tengur, de son ami décédé et impliqué dans le meurtre de Marie Lourdes Collet, Amanullah Emamdee et un mineur, Mohammed Al Zuber Noordaully, 14 ans au moment des faits. D’ailleurs c’est ce dernier qui avait tout déballé à la police et expliqué avec moult détails le déroulement de cette agression sauvage en précisant que Nasserudin Tengur était le cerveau du crime.
Le verdict tombe finalement le 27 juillet 2016. Outre sa peine de 40 ans, Nasserudin Tengur écope de la perpétuité pour le meurtre de sa tante, Khairooneessa Tengur. Son procès pour le meurtre de Fiya avait été marqué par les injures qu’il avait proférées à au moins deux reprises aux juges de la cour d’assises
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