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Plainte contre l’ASP Jagai: la réclamation de Hemlata Sher-Gill Gaya renvoyée au 25 juillet
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Plainte contre l’ASP Jagai: la réclamation de Hemlata Sher-Gill Gaya renvoyée au 25 juillet
Le procès de dommages de Rs 50 millions – dans le sillage d’une perquisition faite à leur domicile le 27 octobre 2022 – réclamés par la belle-mère de Mᵉ Sanjeev Teeluckdhary, Hemlata Sher-Gill Gaya, et son fils Vighnesh Gaya contre l’ASP Ashik Jagai de la Special Striking Team (SST), a été appelée en Cour suprême, jeudi. Le défendeur a adressé 25 questions aux deux plaignants et c’était leur tour d’y répliquer mais leur avoué, Mᵉ Pazhany Rangasamy, a demandé un renvoi, vu que ses réponses ne sont pas prêtes. Dans le document rédigé par Mᵉˢ Rangasamy et Teeluckdharry, les plaignants dénoncent la perquisition de la SST dirigée par l’ASP Jagai en leur résidence, soutenant avoir été traumatisés par l’impressionnant nombre de policiers ayant débarqué chez eux.
«Je suis une personne qui souffre d’un handicap partiel avec une capacité altérée où je ne peux faire trop de mouvements et je me retrouve alitée la plupart du temps», fait valoir, dans sa plainte, la veuve du Dr Gaya, psychiatre. Elle a expliqué qu’elle était seule chez elle et dans un état de choc en constatant le nombre impressionnant de policiers venus perquisitionner son domicile. Elle était paniquée et essayait d’appeler son fils, sa fille, son chauffeur et ses domestiques, ne sachant quoi faire. Toutefois, l’ASP Jagai a demandé plus de renseignements et réclamé que les plaignants expliquent comment ils ont vécu un traumatisme. Les policiers étaient, selon la belle-mère de Mᵉ Teeluckdharry, habillés «in full armoured shield», une tenue connue dans le jargon militaire comme Black Cat. Elle a affirmé que son fils et son gendre ont dû argumenter pendant 15 minutes avec les policiers pour que la perquisition soit effectuée par seulement trois agents.
L’ASP Jagai souhaite aussi que la plaignante produise des preuves documentaires de sa paralysie partielle présumée. «J’aurais aimé avoir des éléments sur vos allégations et aussi sur la hit-list non officielle alléguée de la SST et qui vous a informé des noms figurant sur cette prétendue liste. Un detailed breakdown de la somme de Rs 50 millions accompagné de preuves documentaires est sollicité», poursuit le défendeur. Si selon les plaignants, la SST a agi de mauvaise foi et que le but de cette fouille était de les persécuter et les intimider, surtout le gendre de Hemlata Sher-Gill Gaya, en raison du meeting tenu le samedi 29 octobre à la place d’Armes par l’activiste Bruneau Laurette, Ashik Jagai veux lui obtenir plus de détails. L’affaire sera appelée le 25 juillet pour permettre aux deux plaignants d’apporter toutes ces précisions.
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