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Harasen Mootoosamy: un entrepreneur qui décoiffe

27 juin 2023, 19:00

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Harasen Mootoosamy: un entrepreneur qui décoiffe

À 26 ans, il vient d’ouvrir son salon à Moka. Un projet que le jeune homme chérissait après son apprentissage dans plusieurs institutions. Comme la filière scolaire ne lui convenait pas à l’adolescence, il s’est laissé porter par la vague créative de la coiffure.

À Bois-Chéri Road, Moka, trône son établissement : Royal Scissors and Esthetic. Un rêve qui devient réalité pour Harasen Mootoosamy, 26 ans. Cet ancien élève du collège Eden se spécialise en coiffure, traitement et entretien de la barbe. «Des soins esthétiques seront également bientôt lancés pour les hommes comme les femmes», confie-t-il. Un domaine dans lequel il se complaît après un parcours éducatif complexe. «Je n’ai pas fait de grandes classes. Après la Form II, j’ai échoué. Je savais que je n’avais pas trop la tête à apprendre. En revanche, j’étais très inspiré par la coiffure. Quand mes parents me demandaient ce que je voulais exercer comme métier, je répondais coiffeur ou pilote d’avion. C’est finalement le premier choix qui a été le moteur de ma vie.»

Cette passion lui est instillée aussi par Tafa, son premier coiffeur à Rose-Hill, alors qu’il est haut comme trois pommes. Harasen Mootoosamy est émerveillé par les techniques de coiffure et de coloration. À 16 ans, il débute sa formation chez Reza Hairway à Belle-Rose. Peu après, il travaille au supermarché Tangs Way, économise et enchaîne avec d’autres cours chez Marion à Rose-Hill. Puis, il effectue un stage de six à huit mois chez Roy Unisex à l’avenue Ollier, Quatre-Bornes. Il poursuit son apprentissage chez Espace Coiffure au centre commercial de Riche-Terre, puis au salon Evictus à Saint-Jean. «Plus j’évoluais, plus des instituts me recherchaient. J’ai découvert tellement de techniques professionnelles en coiffure. Ensuite, on m’a proposé d’être responsable d’un nouveau salon. Après un an, j’ai intégré Johaness Coiffure and Spa à Bagatelle. J’y ai exercé pendant presque quatre ans et j’ai acquis beaucoup d’expérience.»

Récemment, Harasen Mootoosamy a décidé de se consacrer à l’ouverture de sa propre entreprise. Il s’était fixé comme objectif de concrétiser ce projet à 25 ans. Mais le Covid-19 l’avait pris de court. Néanmoins, il s’y est plié, a économisé et a été soutenu par ses parents. Dans son établissement, le jeune homme propose seulement des services pour hommes pour le moment. «Aujourd’hui, les Mauriciens sont plus conscients de la qualité. Auparavant, il fallait attendre longtemps pour se faire couper les cheveux. Aujourd’hui, les clients ne peuvent attendre indéfiniment. Aussi, on travaille uniquement sur rendez-vous avec une attention personnalisée comme un café, une infusion, un jus, etc. Les services comprennent des coupes classiques, dégradées, traitement de la barbe, massages de la tête,etc.»

«Quand mes parents me demandaient ce que je voulais exercer comme métier, je répondais coiffeur ou pilote d’avion.»

Suivant son ouverture, Harasen Mootoosamy compte déployer ses activités. Ainsi, la coloration sera introduite ainsi que des soins esthétiques incluant des «facials», de la pédicure, manucure entre autres pour hommes. Idem pour les traitements au féminin sous la houlette d’une responsable au salon prochainement, conclut-il.