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Alliance PTr-MMM-PMSD: de «petites difficultés» sur le programme
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Alliance PTr-MMM-PMSD: de «petites difficultés» sur le programme
L’explication du leader du Parti travailliste, Navin Ramgoolam, était attendue après l’irritation exprimée par Patrick Assirvaden face au retard de la concrétisation d’une alliance avec le Mouvement militant mauricien et le Parti mauricien social-démocrate. Le patron du parti a rencontré les membres de son bureau politique hier après-midi pour ensuite parler à la presse. Il a ainsi évoqué les difficultés rencontrées pour concrétiser cette alliance. «Nous ne voulons pas juste faire une alliance pour ne pas être d’accord sur le programme plus tard. Nous ne voulons pas une alliance uniquement pour choisir des postes. Nous ne pouvons pas faire une alliance sans un programme», a indiqué l’ancien Premier ministre, qui ne nie pas qu’il y ait certains différends entre eux. «Il y a de petites difficultés, mais pas grandes. Nous allons trouver une solution», a-t-il insisté. À une question de la presse, Navin Ramgoolam a maintenu qu’elles ne sont pas insurmontables.
Il reconnaît que les trois leaders n’ont pas pu se rencontrer ces derniers temps malgré le fait qu’ils avaient planifié une réunion. «Une fois c’était moi qui n’était pas disponible. Ensuite, Xavier-Luc Duval. Par la suite, camarade Paul a eu un petit ennui de santé. Je dis bien petit. Il ne faut pas exagérer comme certains le font», a-t-il déclaré. Ils devaient se rencontrer pour discuter du document de 48 pages que le bureau du commissaire électoral leur a envoyé à la suite de leur réunion avec Irfan Rahman. «Nous devons discuter de ce document. Il y a quelques points contradictoires. Toutefois, nous notons que le commissaire électoral n’est pas contre le dépouillement des bulletins le même jour. Ce système compte beaucoup d’avantages. Toutefois, il a fait part qu’il faudra amender la loi. Il a dit qu’il faut un “cross-party consensus”. Les grands partis présents à l’Assemblée nationale ne sont pas contre. Je suis sûr que les autres partis qui ne sont pas au Parlement seront d’accord. Maintenant, le gouvernement doit le faire. Il n’y a pas de raison pour qu’il ne le fasse pas. À moins qu’il veuille voler encore les élections», a-t-il ajouté.
Le but de Paul Bérenger, Xavier-Luc Duval et Navin Ramgoolam, a-t-il rappelé, est de faire tout pour que le pays retrouve sa liberté et qu’il n’y ait plus un «gouvernement mafieux». Il dit craindre pour l’île Maurice. «Si Pravind Jugnauth revient au pouvoir, ce sera la fin pour le pays et pour votre liberté», a-t-il souligné. Navin Ramgoolam a aussi demandé au commissaire de police, Anil Kumar Dip, de se ressaisir, estimant qu’il est mal conseillé par l’Attorney General, Maneesh Gobin, entre autres.
Raffick Beegun quitte les rouges
<p>eudi, un jour de démission. Raffick Beegun, un ancien membre relativement peu connu du comité exécutif du PTr de la circonscription n° 7, Piton-Rivière-du-Rempart, a soumis sa démission à Navin Ramgoolam hier. Dans sa lettre, il critique les négociations d’alliance avec les autres partis de l’opposition. «Je constate que le parti ne se porte pas bien. Les travaillistes remettent en question votre leadership», écrit-il. Raffick Beegun affirme également que l’attitude de Navin Ramgoolam envers les ‹anciens› du parti est déplorable. Sur le plan personnel, ajoute-t-il, de nombreux membres du comité exécutif du PTr ont perdu confiance dans le leader du PTr.</p>
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