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Maltraitance infantile: entre arrangements ‘informels’, foyers et familles d’accueil...
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Maltraitance infantile: entre arrangements ‘informels’, foyers et familles d’accueil...
Après les sévices extrêmes subis par cette fillette de deux ans aux mains de parents «adoptifs» temporaires, se pose la question : combien d’enfants sont exposés ainsi et font l’objet d’arrangements ‘informels’ entre deux familles ?
Pour rappel, la fillette de 2 ans vivait chez un couple d’amis à qui la mère biologique avait confié l’enfant pour suivre une désintoxication. Le couple tortionnaire avait déjà trois enfants à leur charge. Plusieurs se demandent comment et pourquoi avoir accepté de prendre la charge d’un quatrième enfant. Rita Venkatasawmy, Ombudsperson for Children, souligne qu’on ne peut pas qualifier ce couple de «tuteurs» car pour cela, il faut passer par une cour de justice et un suivi par la Child Development Unit (CDU), apprend-on. Or, ces arrangements informels semblent échapper au contrôle des autorités. Pour information, pour être le tuteur légal d’un enfant, il faut au préalable avoir juré un affidavit en cour.
Certains dans le milieu nous font remarquer que de nombreux enfants sont ainsi confiés à leurs grand-mères ou autres proches parents sans passer par le «right channel». Dans ce genre de cas, l’on ne s’attend pas à des violences commises sur le petit-fils ou la petite-fille. C’est principalement quand ce sont des étrangers qui recueillent l’enfant que le risque existe, explique des sources de la CDU. «Mais il se peut que les proches des enfants n’arrivent plus à subvenir aux besoins de ces enfants et que des problèmes surviennent. C’est pourquoi il est important que les autorités soient notifiées pour suivre la situation.»
Le cas devient encore plus suspect lorsque les proches qui recueillent l’enfant le font contre une rétribution. Si l’enfant est recueilli contre paiement, ces proches dans certains cas limitent au maximum les dépenses de l’enfant recueilli pour maximiser le «bénéfice». Mais comment cela se passe-t-il dans des familles d’accueil ? L’on nous explique que les familles d’accueil sont des alternatives temporaires où des enfants sont placés, le temps qu’un proche les prend à charge à long terme, par exemple. «Pour être famille d’accueil, il faut signifier son intention en s’enregistrant au ministère de l’Égalité du genre et du Bien-être de la famille et ne pas avoir eu des démêlés avec la justice. On vérifiera cela et ils recevront une formation pour mieux les épauler dans cette démarche. Puis, il y a des visites, une fois les enfants placés pour s’assurer que tout va bien», explique notre source.
Pour ce qui est des shelters, la vie n’est pas toujours facile non plus, en se référant aux cas de maltraitance qui fuitent bien souvent. Mais on explique que tout est fait pour que l’enfant qui est retiré de la garde de ses parents soit protégé. «Ils ont accès à l’éducation et sont suivis de près», confie-t-on. Mais c’est surtout le suivi des autorités par la suite qui est le plus important, poursuit-on.
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