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Logan Jouana, 14 ans: un jeune qui ne jure que par le sport
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Logan Jouana, 14 ans: un jeune qui ne jure que par le sport
À seulement 14 ans, Logan Jouana a déjà fait plusieurs randonnées et ascensions. Ce jeune habitant de Chemin-Grenier pratique la boxe, le vélo tout-terrain, le trail, entre autres. Il est un exemple à suivre pour ses camarades de classe de St Aubin SSS. Son modèle : son père Gaetano, qui est loin d’être un inconnu dans le milieu de la randonnée. Le rêve de l’adolescent à qui les challenges ne font pas peur ? Devenir ingénieur mécanique. Il nous raconte ses aventures.
Raconte-nous comment s’est développé ton amour de la randonnée.
J’ai commencé à 7 ans avec mon père sur de petits parcours dans les environs de Chamouny, un endroit qui comprend plusieurs cascades et sentiers permettant de descendre des rivières. Par la suite, il m’a fait rejoindre son groupe de randonneurs et de fil en aiguille, j’y ai pris goût et presque tous les mois, je l’accompagne. C’est mon père qui m’enseigne les bienfaits et les dangers de la nature.
Parle-nous de tes randonnées préférées.
Il y en a beaucoup mais je vais essayer de faire court. Pour mes dix ans, mon père m’a emmené escalader le Piton de la Petite Rivière-Noire pour admirer le lever du soleil. Il avait apporté un gâteau et j’ai soufflé mes bougies à l’aube sur la plus haute montagne de l’île. Nous avons aussi effectué un voyage à Rodrigues pour mes 12 ans et nous avons découvert les coins et recoins de cette belle île à pied et en scooter. Je m’étais même fait une blessure sur le parcours en allant à Trou-d’Argent. Cette année, pour la première fois, j’ai distancé mon père de 4 km lors du Raid West ! Je suis fier car les entraînements de mon papa ont commencé à porter leurs fruits.
Quelles sont les montagnes et cascades que tu as découvertes ?
J’ai escaladé plusieurs montagnes, notamment Le Corps de Garde, Le Pouce, les Deux Mamelles, les Trois Mamelles, le Piton de la Petite Rivière-Noire, la montagne St Pierre, Le Morne. J’ai aussi descendu plusieurs cascades, à savoir celle de Chamouny, la cascade Minissy, la cascade Mam’zelle, celle de Rioux, la cascade Edwards, la cascade Kalpatia, Euréka, Léon, Cécile, la cascade Mara- zinne, Rochester Falls et la cascade de Savanne.
Depuis combien de temps tu t’es mis au trail et pourquoi ?
J’avais 11 ans quand j’ai participé à mon premier trail. C’était un Fun Run de 5 km à Curepipe. Mais mon premier vrai défi, c’était le Dodo trail de 10 km, en 2022, avec mon père. J’avais 13 ans et depuis, nous avons commencé à enchaîner les courses. De temps en temps, nous faisons du bénévolat aussi. Cette année, mon père m’a enregistré dans la ligue de trail RTN et j’ai déjà fait quelque six ou sept courses depuis le début de l’année. J’aime cette discipline parce que ça me permet de dépasser mes limites. De plus, cela m’a permis de rencontrer beau- coup de personnes. J’adore être dans la nature et le trail me permet de découvrir de nouveaux paysages. Ça m’a aussi permis de modifier mon physique car j’étais en surpoids. Je pesais 84 kg à 13 ans et aujourd’hui, je fais 66 kg.
Quid de ta famille ?
Je suis fils unique et j’ai grandi avec mon père et ma grand-mère. D’ailleurs, j’en profite pour remercier ma mamie Clarel pour tout ce qu’elle a fait pour moi.
Quels sont tes projets d’avenir ? Réussir dans mes études et intégrer le centre polytechnique de Réduit pour peut-être faire des études en ingénierie.
Tu aurais un message pour les jeunes ?
Je leur demande de continuer à avancer et de persévérer, peu importe le milieu dans lequel ils évoluent et d’où ils viennent. Je leur dis d’éviter les drogues et de faire du sport car c’est important pour le développement physique et mental. J’en suis la preuve. Dernière chose, j’aurai voulu plus de bienveillance et de respect entre les jeunes et qu’ils arrêtent de harceler leurs semblables à l’école.
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