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Hippisme: Vincent Allet passe à l’offensive

20 juillet 2023, 09:51

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Hippisme: Vincent Allet passe à l’offensive

Après s’être accordé quelques jours de réflexion en compagnie de ses hommes de loi, l’entraîneur Vincent Allet (photo) est passé à une première étape en saisissant la justice à travers une demande de révision judiciaire. L’entraîneur a également trouvé une solution en ce qui concerne ses chevaux en faisant une demande pour transférer ces derniers à l’écurie Preetam Daby. Si les rumeurs faisant état, dans la matinée d’hier, d’un départ vers cette écurie, la nouvelle a été officialisée dans l’aprèsmidi auprès de la Horse Racing Division.

Faire courir ses chevaux ailleurs, et surtout leur permettre de s’entraîner, «est ce qu’il y a de plus sensé». La bataille contre la GRA, si elle est livrée par Vincent Allet, sera âpre et longue. «Vincent Allet ne peut prendre le risque de tenir ses chevaux et ses propriétaires en otage…» Les palefreniers de l’écurie Allet devraient aussi suivre les chevaux transférés chez l’écurie Daby.

Le handing over de la Personal Management License (PML) de Vincent Allet a pour sa part été confirmé par la Gambling Regulatory Authority (GRA). Il semble cependant clair que l’entraîneur ait décidé de se battre. Sa demande de judicial review en Cour suprême hier en est la preuve.

Ceux qui connaissent intimement Vincent Allet diront que c’est «impossible» qu’il jette l’éponge. Ni ne compte-t-il présenter ses excuses pour les actes et mots qui lui sont attribués. L’entraîneur va, selon ses proches, bel et bien se battre pour sa PML en Cour suprême. Il a décidé de faire l’impasse sur l’étape qui consiste à aller d’abord à la GRA, comme le prévoit la GRA Act, car «la GRA ne saurait être impartiale». Le cas Giraud en «serait l’illustre exemple», fait ressortir un observateur.

C’est silence radio du côté de l’entraîneur. Pas moyen de lui mettre la main dessus. Les représentants légaux de Vincent Allet devraient, selon un avocat, tenter de prouver que la GRA a agi de façon déraisonnable. L’attaque d’Allet pourrait aussi se pencher sur la légalité de cette bande sonore. Pour un autre avocat, la sanction de la GRA est «disproportionnée eu égard aux fautes imputées à Allet». Concernant la présence de bouncers, Allet pourrait plaider qu’il craignait pour sa sécurité. Dans tous les cas de figure, Vincent Allet devra patienter pour voir la lumière au bout du tunnel…

Pour rappel, la PML de l’entraîneur a été suspendue vendredi dernier, à la veille de la 17e journée. Aucune raison n’a été avancée dans le communiqué de la HRD, si ce n’est que c’est une décision du board de la GRA. La GRA aurait reproché à l’entraîneur d’avoir tenu un langage ordurier à l’encontre du CEO de People’s Turf PLC (PTP) et de Jean-Michel Lee Shim. La présence de bouncers dans les restricted areas de PTP serait aussi l’une des raisons évoquées. En toile de fond, le désaccord concernant les training fees réclamés par la PTP.

Demande de révision judiciaire : «de graves préjudices»

<p>Dans sa plainte, rédigée par son avouée Dya Ghose-Radhakeesoon et déposée auprès du greffe de la Cour suprême, hier, Vincent Allet demande à la cour de renverser la décision de la GRA. Il réclame également la suspension de la décision de la GRA en attendant le verdict de la Cour suprême. Il estime que la suspension de sa PML est illégale et affirme que cela a causé de graves préjudices, notamment en empêchant ses chevaux de participer aux courses du samedi 15 juillet. Vincent Allet a engagé les services de Me Antoine Domingue, Senior Counsel, et de Me Angélique Desvaux de Marigny pour le représenter. L&rsquo;affaire sera appelée devant la Cour suprême le 4 septembre.</p>