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Dip fait appel à une armada d’avocats dont un conseiller du roi…
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Dip fait appel à une armada d’avocats dont un conseiller du roi…
Le commissaire de police (CP) ne lâche pas prise. Avant même d’avoir pis connaissance de la décision de la magistrate Nitisha Seebaluck au sujet du recours à des avocats du privé mardi, Anil Kumar Dip a logé une plainte constitutionnelle lundi, demandant pour demander à la Cour suprême de déclarer que le Directeur des poursuites publiques (DPP) ainsi que les avocats du Parquet ont usurpé ses pouvoirs, en vertu de l’article 71 de la Constitution, concernant l’enquête de la police dans certains cas et en ce qui concerne les charges provisoires. Le CP a retenu les services des grands ténors du barreau, qui font partir de l’équipe légale du Premier ministre, notamment l’avouée Shamila Sonah-Ori et Mes Désiré Basset et Ravin Chetty, SC. Les services d’un King’s Counsel, Me Paul Ozin – dont les honoraires s’élèvent à des millions de roupies – ont aussi été retenus...
Ainsi, en dépit de toutes les enquêtes en suspens au niveau de la police, des cold cases qui durent depuis des années, des meurtres non élucidés, le CP, au lieu de renforcer son équipe pour trouver des coupables, a mieux à faire semble-t-il. Dans la plainte rédigée par son avouée Shamila Sonah-Ori, le CP maintient que le DPP et ses avocats ne peuvent agir en tant qu’enquêteurs et se substituer à lui, bien qu’ils soient appelés à fournir une assistance juridique. Anil Kumar Dip fait mention des cas d’Akil Bissessur, de Bruneau Laurette et de Sherry Singh, où le bureau du DPP est intervenu. Le CP estime que le DPP est en train de «jeopardise the intergrity of the investigation of crimes in respect of certain individuals». La Cour suprême sera une fois de plus appelée à trancher sur la délimitation des pouvoirs des deux parties.
«A class above»
Le DPP et les autres défendeurs dans cette affaire devront se présenter en Cour suprême le 7 septembre pour répondre à cette plainte. Du côté du bureau de Me Rashid Ahmine, selon nos informations, il est clair qu’il y aura une objection à cette demande. «Le DPP est une personne qui voit très loin légalement», soulignent ceux qui le côtoient. «Il est doté d’une intelligence qui est une classe au-dessus… Il doit certainement préparer la réplique et il aura des choses à dire.» Quant au bureau de l’Attorney General qui est aussi défendeur dans cette affaire, il serait intéressant de voir quelle sera sa position face à ce bras de fer, alors que le nom de l’Attorney General a été cité dans des scandales…
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