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Arrêt des «grants» à cinq collèges privés: la décision des autorités à nouveau saluée par l’UPSEE
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Arrêt des «grants» à cinq collèges privés: la décision des autorités à nouveau saluée par l’UPSEE
Selon l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), la décision prise par le ministère de l’Éducation et entérinée par la Private Secondary Education Authority (PSEA) est «bien calculée». Il s’agit d’arrêter la subvention de cinq collèges privés. «Surtout après les plaintes faites au bureau du Travail et même au ministère du Travail, particulièrement dans le cas du collège Mauritius», a avancé le président de l’UPSEE, Arvind Bhojun. Il l’a déclaré lors d’une conférence de presse, hier, à l’hôtel St Georges, à Port-Louis.
Néanmoins, la fermeture des collèges suscite un sentiment mitigé auprès du personnel. Il a mis l’accent sur certains points avancés comme le non-respect envers les enfants et le personnel enseignant par certains membres de ces collèges. «Dans ces cas de figure, nous n’avons aucun regret.»
L’UPSEE demande au ministère de revoir le critère stipulant qu’un collège doit au minimum avoir 150 élèves pour continuer de fonctionner, entre autres. Par ailleurs, le président de l’UPSEE a lancé un appel au directeur de la PSEA ainsi qu’à la ministre de l’Éducation pour qu’ils veillent à ce que des personnes compétentes soient affectées aux postes nécessaires. En tout cas, avec l’annulation du grant, les autorités envoient un message fort à tous ceux qui vont à l’encontre de la loi.
Un autre point soulevé dans cette conférence de presse concerne la situation au collège Medco d’Agalega. «Ce collège devait compter six enseignants. Toutefois, depuis 2017, il y en a que quatre. Pourtant, des annonces sont souvent publiées dans la presse pour mentionner que l’on recherche du personnel, mais les candidats se font rares», a soutenu Arvind Bhojun. Ce dernier a expliqué que le personnel a dû apporter plusieurs changements afin qu’aucun élève ne soit pénalisé. Mais la situation commence à peser lourd pour eux. «Des réunions se sont tenues avec la ministre, et même le directeur de la PSEA afin de trouver des ‘incentives’ pour que des professeurs acceptent de prendre un emploi là-bas.»
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