Publicité
Mᵉ Bhramba Kullur: «Les gens doivent connaître leurs droits avant de présenter une demande»
Par
Partager cet article
Mᵉ Bhramba Kullur: «Les gens doivent connaître leurs droits avant de présenter une demande»
Mᵉ Bhramba Kullur, fondateur et directeur général du Bhramba Kullur Immigration Law Office basé à Ottawa, au Canada, est spécialisé dans le droit canadien de l’immigration. L’avocat mauricien, qui milite pour les droits des émigrés depuis plus de dix ans, a représenté des demandeurs de pas moins de 60 pays, y compris à Maurice. Actuellement à Maurice, il animera un séminaire le 5 août, à Voila Hotel Bagatelle, sur la loi de l’immigration et prodiguera des conseils à ceux qui souhaitent se rendre à l’étranger.
Le légiste souligne que les Mauriciens doivent connaître leurs droits avant de présenter une demande. «Immigration is not just about applying, filling up forms and giving money», dit Mᵉ Kullur. Il estime qu’un candidat qui a l’intention d’immigrer au Canada doit avoir les bonnes informations et doit être au courant des critères d’immigration. Les candidats, dit-il, ne doivent pas se précipiter pour prendre une décision si importante. Au cas où ils ont affaire à un représentant en immigration (avocat ou consultant), ils doivent s’assurer que ce dernier y est autorisé. «Moreover, a candidate is the one who gives instructions to the representative and, based on the profile, the representative must advise. The Canadian government has issued several notices with respect to Immigration fraud. There is no such thing as fast immigration», souligne l’avocat. Et de faire ressortir : «Les candidats doivent également être conscients des ‘promesses’ faites par les représentants non autorisés.»
Demander de l’aide
L’Immigration canadienne, explique Mᵉ Kullur, a apporté des changements importants et s’est tournée vers la soumission numérique. Comprendre et interpréter l’aspect juridique de la loi canadienne sur l’immigration peut nécessiter des conseils juridiques. «Nous avons eu un nombre croissant de clients qui ont soumis leurs demandes de résidence permanente et de résidence temporaire eux-mêmes et qui ont été refusées», dit-il. L’immigration au Canada peut représenter divers défis, tels que la criminalité, l’inadmissibilité médicale et de fausses déclarations. C’est là que les conseils juridiques d’un expert sont importants. «Settling in a new country requires a lot of adjustment in as much as a candidate will leave everything behind to establish in a new environment. Settling in a new country is a process that requires patience and time to adjust, adapt and adhere for a successful transition. We have had clients experiencing break up and depression because they were not able to adjust with the new environment. The Canadian government has set up advisory and settlement offices, assisting new immigrants with their settlement and training programs which are useful tools to new immigrants. We always advise our clients to seek assistance in case of needs», fait ressortir le légiste.
Admissibilité
Presque tous les programmes d’immigration économique au Canada reposent sur l’expérience professionnelle, l’éducation, la maîtrise de la langue et l’âge, entre autres. L’un des avantages des candidats mauriciens est le bilinguisme. Une compétence linguistique avancée dans les deux langues officielles, dit-il, est un avantage certain pour les Mauriciens. Il existe différentes catégories et programmes d’immigration pour lesquels un candidat peut être éligible, notamment les catégories économique et familiale, et les étudiants internationaux. Les facteurs d’éligibilité sont propres à chaque catégorie. Un candidat peut émigrer directement dans le cadre des programmes fédéraux ou celui des volets provinciaux ou territoriaux. Cependant, souligne Mᵉ Kullur, émigrer au Canada n’est pas une fin en soi. Un résident permanent du Canada, dit notre interlocuteur, peut encore devenir inadmissible dans diverses circonstances. Il peut perdre son statut de résident pour des raisons pénales, de fausses déclarations ou un manquement aux obligations de résidence permanente. Dans ces situations, les conseils d’un avocat spécialisé en droit de l’immigration sont nécessaires.
Admis au barreau dans trois juridictions
<p>Mᵉ Bhramba Kullur a été admis au barreau dans trois juridictions – en janvier 2016, à la <em>«Law Society of Ontario (LSO)»</em>, Ontario, Canada ; en juillet 2005, au barreau d’Angleterre et du Pays de Galles à l’<em>«Honorable Society of Gray’s Inn»</em>, à Londres, et en avril 2007, au barreau mauricien. L’avocat a représenté des clients sur des questions d’immigration dans plus de 60 pays. Il fait ses preuves dans le traitement efficace de cas complexes d’immigration, de résidence temporaire et de citoyenneté, y compris l’entrée express, les nominations provinciales, les programmes d’immigration du Québec, les programmes d’aidants familiaux, les motifs humanitaires et de compassion, les demandes d’asile, et les programmes de travailleurs étrangers temporaires, entre autres. Mᵉ Kullur a représenté des multinationales et des petites entreprises dans le cadre de transferts intra-entreprises, d’évaluations de l’impact sur le marché du travail, de visas de visiteurs d’affaires, et d’embauche de travailleurs étrangers. Il a représenté avec succès des demandeurs d’asile devant la Section de la protection des réfugiés de plus de 25 pays différents, et a comparu devant l’<em>«Immigration Appeal Division»</em> sur l’obligation de résidence, les refus de parrainage de conjoint et la non-admissibilité criminelle.</p>
Publicité
Les plus récents