La police prend très au sérieux la plainte du jeune policier qui s’est senti «offensé» par les commentaires qui ont accompagné une vidéo dans laquelle son identité est démasquée par Bruneau Laurette. L’activiste politicien était convoqué par la Central Investigation Division de Rose-Hill hier, mais l’interrogatoire a été renvoyé à une date ultérieure. Dans la vidéo qui a été mise en ligne, le policier, qui avait pris l’activiste en filature depuis quelques jours, a été pris ‘la main dans le sac’ le 6 mai, sur un parking à Quatre-Bornes. L’officier, qui s’est senti offusqué par les commentaires postés sur cette vidéo, est ainsi allé se plaindre à la police… Cette dernière a, toutes affaires cessantes, démarré une enquête. Les deux personnes soupçonnées d’avoir enregistré la scène sur le parking, Dominique Raya, la compagne de l’activiste, et Rudy Vadamootoo, un ami du couple, ont déjà été convoquées au moins trois fois chacun par la police qui les a informés qu’ils sont accusés d’avoir comploté pour présumément commettre un préjudice, moral, à l’encontre du jeune policier.

Bruneau Laurette sera lui aussi interrogé bientôt. Cependant, la plainte que l’activiste a, lui, déposé contre le policier n’a pas encore été examinée, bien que sa déposition ait été faite avant celle du policier. Du côté des proches de Bruneau Laurette, on ne comprend pas pourquoi ce dernier a été pris en filature alors que ses moindres déplacements sont suivis 24/7 en vertu des conditions incluses dans sa libération sous caution. «Son téléphone indique par GPS tous ses mouvements. Pourquoi le suit-on en plus de cela ?»Notre interlocuteur se demande si toutes ces ressources consacrées à la plainte du policier pour préjudice moral n’expliquent pas pourquoi beaucoup d’enquêtes sur des «high-profile persons» sont toujours «en cours».