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People’s Power: un nouveau parti pour incarner l’alternance
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People’s Power: un nouveau parti pour incarner l’alternance
Le dysfonctionnement des institutions du pays: telle est la raison qui a poussé à la création de ce nouveau parti politique, People’s Power, dont le lancement a eu lieu dimanche à Quatre-Bornes. Le parti compte 22 membres actifs et plus de 200 personnes qui ont rejoint le mouvement pour une alternance politique.
«Nous nous sommes lancés en 2019. Mais le Covid est venu mettre un frein à nos actions. Maintenant, nous relançons le parti car nous voyons ce qui se passe autour de nous avec le dysfonctionnement des institutions. Nou pé démann lépep ed nou pou nou ed zot mem parski finalman nou pou ed lépep lamem», explique Sahil Cheetamun, président du parti. People’s Power, explique ce dernier, veut apporter le changement que le peuple réclame. Par exemple, il faut avoir la possibilité de révoquer un ministre quand il a fauté. «Nou pou met fin a sa bann zafer lord vinn dépi lao.»
Le parti va aussi introduire un référendum et dissoudre les institutions. «Quand un policier a fauté, on ne va pas le révoquer, mais refaire sa formation. People’s Power va redonner le pouvoir au peuple car quand on est au pouvoir, il y a cette perception qu’une fois élue, une personne devient inaccessible. On ne sera pas comme ça. On va garder notre accessibilité.»
People’s Power sera dirigé par le président Sahil Cheetamun, mais ce dernier ne se présentera pas pour être Premier ministre et juste président. Le parti va désigner, avant la fin de l’année, celui qui sera son Premier ministre.
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