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Décès suspect d’une sexagénaire dans un incendie: la police interroge son époux et son fils

7 août 2023, 10:30

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Décès suspect d’une sexagénaire dans un incendie: la police interroge son époux et son fils

L’incendie n’aura affecté que la chambre de la victime, dont il ne restait que le crâne et les os. L’autopsie a révélé qu’elle a subi une fracture du crâne, qui confirmerait la thèse d’un acte malveillant.

Qu’est-ce qui a bien pu causer un incendie dans la maison de Madoomutee Mungrah, 62 ans et habitante de Ville-Noire. Lorsque la police de Mahébourg, les pompiers et les officiers de la SOCO sont arrivés sur les lieux, la victime était calcinée. La police n’a retrouvé que son crâne et ses os dans la chambre où elle se trouvait. Ses restes ont été transportés à la morgue de l’hôpital de Candos pour une autopsie. Celle-ci a révélé que la dame est décédée d’une fracture du crâne et de brûlures extrêmes, confirmant la thèse de foul play. La CID de Mahébourg a interrogé l’époux et le fils de la victime pour éclaircir quelques zones d’ombre. Par exemple, comment seule la chambre de la victime a pris feu et pourquoi ce n’est qu’une heure après l’incendie que les pompiers ont été appelés ? 

Les policiers ont constaté que la sexagénaire vivait seule au rez-de-chaussée alors que son époux et son fils habitent à l’arrière de la maison. Nous nous sommes entretenus avec le beau-frère de la victime, Soudes Mungrah, qui explique qu’il s’était rendu dans une maison qu’il possède, située non loin de celle de la victime. «Je viens régulièrement jeter un œil sur mon ancienne demeure car j’habite dorénavant à Petit-Bel-Air. En voyant les pompiers prendre la direction de ma maison, j’ai pensé que c’était chez moi qu’il y avait le feu et quand j’ai demandé à mon frère s’il y avait quelqu’un à l’intérieur de la maison qui brûlait, les pompiers ont confirmé qu’il y avait un cadavre. C’est en venant à Ville-Noire que j’ai appris la nouvelle que la maison a pris feu. J’ai vu un fourgon de la police. Le corps était déjà enveloppé dans un sac en plastique. J’ai entendu dire que le feu avait pris vers les 16 heures. C’est vers 18 heures que l’époux et le fils de la dame ont alerté les pompiers. Les autres pièces de la maison sont intactes et seule sa chambre a pris feu.» Il ajoute qu’il voyait souvent la victime le matin vers 5 ou 6 heures. «Nous nous côtoyons, on se dit un bonjour car à cette heure elle se réveille pour cueillir des fleurs pour ses prières du matin. C’est une personne très pieuse.»