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Accident mortel à Forbach: «Mo pé vini la», avait dit Prakash à son papa…

9 août 2023, 10:00

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Accident mortel à Forbach: «Mo pé vini la», avait dit Prakash à son papa…

Il était admis à l’hôpital SSRN, à Pamplemousses, depuis plus de deux mois et se battait pour sa survie. Prakash Narain, âgé de 26 ans, a malheureusement perdu son combat. Il a poussé son dernier soupir dans la soirée du lundi 7 août, plongeant sa famille dans une profonde tristesse. Le jeune homme avait été victime d’un accident de la route dans la soirée du 26 mai. Il venait de prendre de l’emploi au port et rentrait chez lui à Saint-François lorsque son deux-roues est entré en collision avec un autobus en panne sur l’autoroute à Forbach. Son père, Vinay, avait eu une conversation avec lui avant l’accident. «Mo pé vini la», lui avait dit Prakash... 

Le jour fatidique, Vinay constate qu’il commence à se faire tard et que son fils n’est toujours pas rentré. Il appelle à nouveau sur le portable de Prakash Narain. C’est un policier qui répond cette fois... Il lui demande s’il est parenté à Prakash Narain. «Je lui ai dit que c’était mon fils. Le policier m’a alors demandé de me rendre à l’hôpital car Prakash avait eu un accident», confie le papa éploré. Lorsque ce dernier arrive à l’hôpital, les médecins lui disent que l’état de Prakash est très grave. Il avait été placé sous respiration artificielle à l’unité des soins intensifs de l’établissement dans un premier temps. Il a ensuite été transféré en salle et a commencé à parler un peu, donnant une lueur d’espoir à ses proches. Mais le destin en a décidé autrement. 

Avant de prendre de l’emploi au port, Prakash Narain avait travaillé sur des bateaux de croisière. Il avait aussi suivi une formation en coiffure et avait ouvert son salon. Le jeune homme était très populaire dans son quartier et était un adepte des «kirtans» (NdlR, chants religieux). 

Le jour de l’accident, il pleuvait. Prakash Narain, qui se trouvait à moto, a percuté l’arrière de l’autobus qui était stationné sur la voie lente ; il était alors 19 h 45. Un 4x4 et une camionnette étaient garés derrière l’autobus avec les feux de détresse allumés alors que des mécaniciens essayaient de réparer le véhicule. L’enquête initiée par la police de Piton se poursuit.