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Fête de l’Assomption: ferveur religieuse, partage et convivialité
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Fête de l’Assomption: ferveur religieuse, partage et convivialité
Les chrétiens à travers le monde célèbrent aujourd’hui l’Assomption, une des grandes fêtes de la vie chrétienne. L’Assomption vient d’un mot latin signifiant «enlever». La Vierge Marie, après sa mort, a été «enlevée» de la vie terrestre pour entrer dans la vie en Dieu. Considérée comme la «mère de Dieu, la mère de l’Église et la mère de tous», Marie occupe une place importante dans la foi des Catholiques. Mais, au-delà des croyances religieuses, il y a à Maurice une profonde dévotion populaire à la Vierge, des non-chrétiens y voyant la figure d’une «mère douce et protectrice». Ils seront nombreux aujourd’hui à visiter les grottes mariales pour y déposer fleurs et bougies.
Au sein des familles catholiques, la fête de La Vierge sera célébrée dans la joie et la bonne humeur mais la célébration ne vient pas sans une préparation soignée en amont. Elles assisteront aux messes célébrées aux quatre coins du pays avant de se réunir pour le traditionnel déjeuner familial. L’occasion d’honorer Marie et de renforcer les liens familiaux, en perpétuant des traditions chères à leur foi, mais aussi communautaires en partageant avec leur entourage. La messe tient une place centrale dans cette journée et l’importance de Marie est mise en avant : «Marie est la mère de Jésus. C’est à travers elle que le Messie est né. C’est aussi notre mère à tous. Alors, pour marquer cet événement, on se rend à la messe en famille avant que ne démarrent les réjouissances», explique Didier Alfred.
Par ailleurs, il serait impossible d’évoquer l’Assomption sans l’incontournable «gâteau Marie», qui, une fois coupé, sera partagé avec voisins et proches d’autres confessions, illustrant le caractère communautaire et inter-religieux de la fête. Mais la tradition du «gâteau Marie» a évolué avec le temps. Si autrefois, la pâte basique avec un glaçage bleu suffisait, aujourd’hui les demandes sont plus variées, allant des entremets au cheese cake. Ashnee de Mimi’s Cakes partage : «Un jour, on m’a même demandé une pâte au coco. J’ai fait le gâteau et je l’ai décoré d’une effigie de la Vierge.» L’évolution concerne aussi le coût. Alors qu’un «gâteau Marie» coûtait Rs 250 il y a quelques années, il faut désormais environ Rs 500 pour un gâteau d’une dizaine de convives.
Le 15 août Diocésain
<p>Des messes sont prévues dans toutes les églises et l’Église a une pensée spéciale pour les prêtres ordonnés un 15 août, dont le père Adrien Wiehé qui fête ses 68 ans de sacerdoce. La messe à la chapelle Marie-Reine à Poudre-d’Or par Père Jean-Bernard Fricot sera retransmise en direct à 8 heures sur MBCTV 2. Et en soirée toujours sur MBCTV 2, le diocèse en collaboration avec la MBC propose une émission spéciale sur le thème : «Congrégations religieuses féminines à Maurice – Nouvelle réalité du «OUI», dans le contexte du manque de vocations à Maurice comme ailleurs dans le monde ; comment cellesci s’adaptent pour faire résonner le «OUI» de Marie et continuer leur mission dans l’Église et la société ? Mgr Jean-Michaël Durhône, évêque de Port-Louis, qui les a rencontrées le 22 juillet au Carmel à Vacoas, interviendra.</p>
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