Du 7 au 13 août, le ministère de la Santé a enregistré un total de 3 749 cas liés aux maladies respiratoires. Ces chiffres reflètent une augmentation par rapport à la semaine précédente, qui comptait 3 593. C’est ce qu’a communiqué le Dr Fazil Khodabocus, Regional Public Health Superintendent du ministère de la Santé. Il explique que cette hausse est attribuée aux conditions météorologiques actuelles dans le pays. «Ce week-end, nous avons connu un temps froid qui favorise la transmission du virus. Avec la rentrée scolaire, le virus risque de se propager, en particulier parce qu’il se transmet par des gouttelettes.»

Le médecin recommande aux personnes de se laver régulièrement les mains et encourage le port du masque, en particulier dans les lieux peu aérés. «Il est crucial de ne pas sous-estimer la grippe, surtout compte tenu de la circulation des virus H1N1 et H3N2. En cas de toux sèche, de vomissement chez les enfants ou le nez qui coule, il est important de consulter un médecin pour obtenir les soins appropriés. Il convient aussi de garder à l’esprit que le Covid-19 circule toujours.» La campagne de vaccination contre la grippe se poursuit. Ceux qui souhaitent se faire vacciner peuvent se rendre dans les hôpitaux régionaux de 9 à 15 heures en semaine, et de 9 à 11 heures les samedis.

Alors que le nombre de cas de grippe continue à augmenter avec le changement de saison, il est constaté que l’approvisionnement en médicaments au sein des dispensaires ne parvient pas à suivre cette tendance croissante. Sylvana, habitant Albion, éprouve des difficultés à se procurer les médicaments dont elle a besoin, en particulier en période de rupture de stock. Elle partage son expérience: «Chaque mois semble apporter la même situation. Récemment, j’ai été dans l’impossibilité d’obtenir les médicaments nécessaires pour traiter mon problème de cholestérol. J’ai dû me tourner vers une pharmacie privée, ce qui s’est avéré coûteux.»

Actuellement, c’est la grippe qui la préoccupe. Elle explique : «J’ai visité le dispensaire dans l’espoir d’obtenir des comprimés appropriés, mais on ne m’a fourni que du paracétamol et du piriton.» Interrogé à ce sujet, le personnel soignant indique que ce problème récurrent affecte également d’autres dispensaires de l’île. Les responsables au sein du ministère de la Santé affirment que l’approvisionnement en médicaments provient des hôpitaux. Cependant, il est clair qu’une solution doit être trouvée pour résoudre cette situation.