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Taxi Operators Welfare Fund: le manque de transparence déploré
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Taxi Operators Welfare Fund: le manque de transparence déploré
Les dirigeants des différentes organisations syndicales représentant les chauffeurs de taxis se sont réunis hier jeudi 17 août au Centre Marie Reine de la Paix. L’objectif de cette réunion était de communiquer avec la communauté des chauffeurs afin de les convaincre de suspendre leurs cotisations au Taxi Operators Welfare Fund. En effet, tous les participants souhaitent une plus grande «transparence» de la part du ministère des Transports pour maintenir leur confiance envers cette entité.
Les chauffeurs de taxis éprouvent des difficultés à joindre les deux bouts. Les conditions de travail deviennent de plus en plus ardues, d’autant plus que des voitures privées sollicitent «illégalement» des passagers. Au cours des derniers mois, le nombre de taxis en service est passé de 8 500 à environ 7 200, comme l’a indiqué Asraf Ali Ramdin, secrétaire de la General Taxi Owners’ Union. De plus, d’autres envisagent également de cesser leurs activités. «Des taxis qui ne sont pas affiliés à une zone spécifique viennent prendre les clients. Beaucoup opèrent en dehors de leur base.» Selon lui, les autorités portent une part de responsabilité en raison du manque de transparence. En outre, il souligne que la National Land Transport Authority (NLTA) exerce une pression sur les chauffeurs pour qu’ils paient leur contribution au Taxi Operators Welfare Fund. «Nous refusons de payer tant que la transparence ne sera pas garantie.»
D’après lui, plusieurs personnalités influentes du pays sont actuellement impliquées dans l’industrie du transport. «Une véritable mafia opère à tous les niveaux. Nous ne pouvons tolérer ces compagnies qui tentent de fonctionner comme Uber à l’étranger. Elles nous privent de notre gagne-pain quotidien… Je sollicite l’intervention du Premier ministre dans ce dossier avant que la situation ne se détériore davantage.» Asraf Ali Ramdin affirme également que même dans le secteur hôtelier, les taxis perdent progressivement leur place. «Nos démarches auprès des ministres Obeegadoo et Ganoo n’ont abouti à rien. À l’aéroport, les bureaux de change proposent même des service de transport. Où allons-nous ?»
De son côté, Rafick Bahadoor, président de la Taxi Proprietors’ Union, ne faiblit pas dans ses convictions. «Nous avons laissé au ministre Ganoo un an et demi pour corriger la situation concernant le Taxi Operators Welfare Fund. Nous avons dû nous battre pour qu’un membre de notre association puisse siéger au conseil d’administration, car la communication est inexistante. Il y a trop de partialité au sein de ce comité.» Selon lui, il est indiscutable que ce comité doit être dissous. Cependant, pour repartir sur de bonnes bases, il est crucial d’écouter les chauffeurs de taxis. «Nous ne tolérerons plus de fausses promesses politiques.»
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