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À Rodrigues: le PPS et leader de l’OPR, Francisco François coupable d’agression verbale
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À Rodrigues: le PPS et leader de l’OPR, Francisco François coupable d’agression verbale
«Le fait de ne pas donner de priorité au véhicule de l’accusé ne constitue pas une irrégularité et le tribunal est convaincu que les preuves factuelles de l’accusation sont fiables et que les éléments de l’infraction ont été prouvés.» Le magistrat Caunhye de la Cour de Rodrigues a prononcé, le 24 août, un jugement de culpabilité contre le politicien Jean Francisco François pour «Molesting public officer» en vertu de la Public Officers’ Protection Act.
En effet, le constable Philippe, affecté au poste de police de Petit Gabriel, explique avoir été affecté à Malabar le 6 juillet 2019 où il avait pour mission de réguler la circulation dans le cadre des 10e Jeux des îles. A un moment, il dit avoir vu un véhicule du gouvernement, une Nissan blanche, venant de la direction de Le Chou et se dirigeant vers Latanier ou Mont Lubin. «J’ai fait signe au véhicule de s’arrêter alors que les véhicules circulaient toujours en direction de Petit-Réserve. Le véhicule s’est arrêté et le conducteur a klaxonné. J’ai signalé au conducteur d’attendre, mais celui-ci a continué à klaxonner. Puis Francisco François, que je connais comme personnalité politique, est sorti du véhicule et a prononcé ces mots ‘to pe pran mwa pou ki la twa, to pe pran twa pou enn mari. Mo pou al raport twa’», raconte le témoin.
D’ajouter qu’il s’est senti humilié en tant que personne et officier de police par les propos de l’accusé. Contre interrogé sur une question entourant la possibilité pour les membres de l’Assemblée nationale de bénéficier d’une priorité sur les autres usagers de la route, l’officier concède par l’affirmative mais soutient que l’accusé voyageait dans une Nissan et qu’aucun ‘pass’ ou ‘laissez-passer’ ou ‘badge’ spécial n’était apposé sur le véhicule.
Après avoir écouté les témoignages, le magistrat estime que le témoin a réussi le test du contre-interrogatoire et que les éléments de preuve ont été établis. Pour ces raisons, le leader de l’OPR a été reconnu coupable et sa sentence sera prononcée le 7 septembre.
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