Publicité
Abu Kasenally prend la Beach Authority à contre-pied
Par
Partager cet article
Abu Kasenally prend la Beach Authority à contre-pied
«C’est mon ministère qui contrôle les plages et non la Beach Authority», tonne le ministre des Terres et du Logement. Abu Kasenally a fait servir hier, jeudi 10 octobre, une Notice to Squatter à une marchande de dholl puri installée sur la plage de Flic-en-Flac. Or, la Beach Authority a, dans une lettre officielle, accordé l’autorisation à cette dernière d’opérer sur les plages publiques…
«Ce n’est que le commencement», prévient Abu Kasenally. Le ministère du Logement et des Terres a fait servir hier, jeudi 10 octobre, une Notice to Squatter à une marchande de dholl puri qui occupe un étal sur un espace de 9 m² sur la plage de Flic-en-Flac. Elle a été sommée de démonter son étal et de vider les lieux en 24 heures. «Cette mesure touchera toutes les personnes qui squattent nos plages», annonce le ministre.
La propriétaire de l’étal a pris contact avec un homme de loi afin de contester la décision du ministère en cour. Mais selon le Senior Chief Executive du ministère, la propriétaire «n’a pas eu l’autorisation écrite de s’installer sur cette plage publique». Pourtant, dans une lettre du 12 juin dernier, la Beach Authority a autorisé la commerçante à installer son étal sur cette plage, et lui a délivré une Beach Trader’s Licence qui expire le 31 décembre.
«Your attention is drawn that the Board of the Authority has approved a standard prototype structure (if applicable) to carry out trading activities on public beaches», est-il écrit dans cette lettre. «De toute façon, c’est mon ministère qui contrôle les plages et non la Beach Authority, qui aurait dû se contenter de les maintenir propres, rétorque le ministre. Enough is enough. Il est temps de faire de la place pour tous les Mauriciens.»
Publicité
Les plus récents