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Accès payant à l’Ile-aux-Cerfs : Les opérateurs en grogne prévoient une grosse mobilisation

9 avril 2011, 00:00

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Accès payant à l’Ile-aux-Cerfs : Les opérateurs en grogne prévoient une grosse mobilisation

L’annonce du ministre du Tourisme de faire payer l’accès à l’Ile-aux-Cerfs entre autres mesures, irrite les opérateurs concernés. Et ce, malgré les consultations entre les différents partenaires concernés avant de rendre public les nouvelles mesures pour la revalorisation des îlots, à commencer par l’île-aux-Cerfs.

L’information sur l’accès qui devient payant à l’Ile-aux-Cerfs, passe en boucle sur les radios privées depuis jeudi après-midi. Et les opérateurs à Trou d’Eau Douce, Grande-Rivière-Sud-Est, Deux Frères et Belle-Mare, qui avaient fait des sorties sur cet îlot situé dans l’Est du pays, leur gagne-pain,  sont loin de digérer leur sort.

Ce vendredi 8 avril, ceux-ci se sont concertés et prévoient un grand rassemblement le 12 avril prochain pour « décider de leur avenir ». Ils comptent venir avec des arguments.

« Jusqu’à présent avons toujours coopérer avec les autorités touristiques. Ils ont, certes, fait un travail formidable en enlevant les panneaux mais là, nous nous rendons compte que le ministère va se remplir les fonds grâce à une île qui ne leur appartient même pas », s’insurge Moïse Dardenne, un opérateur habitant Trou d’Eau Douce.

Avant d’ajouter que l’île est une propriété d’un groupe hôtelier et de s’étonner que le ministère injecte de l’argent pour revaloriser l’Ile-aux-Cerfs et l’îlot Mangénie.

D’autres jugent la décision du ministre trop hâtive et ce malgré que les différentes réunions de consultation avec Nando Bodha et ses officiers aient eu lieu avant l’annonce.

Le gros point noir demeure les barbecues. Les quatre opérateurs de barbecues sur l’îlot Mangenie ne comptent pas décamper avant que les aménagements sur l’îlot Trou Viré ne soient prêts.

« Nous avons déjà fait des efforts et accepté de changer de lieu pour passer à Trou Viré où il n’y a que des rochers et même pas de plage. Il avait été convenu avec le ministre que des permis pour une plateforme flottante soient émis à ceux qui ne désirent pas opérer sur Trou Viré, avec l’interdiction de faire des barbecues sur les îlots », s’insurge Moïse Dardenne.

Avant d’ajouter « là-dessus, pas un mot du ministre. Les barbecues se font déjà sur les catamarans ou les bateaux ‘pirates’, mais qu’en est-il de la plateforme flottante ?».

Autant de questions auxquelles les opérateurs attendent des éclaircissements de la part du ministre du Tourisme.