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Affaire Bassin-Blanc : « Foul play » soupçonné dans la mort des amants

2 décembre 2010, 00:00

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Affaire Bassin-Blanc : « Foul play » soupçonné dans la mort des amants

Les conclusions de l’enquête judiciaire sur la mort des deux amants de Bassin-Blanc sont tombées. Il y a bien eu un acte criminel dans cette affaire. La police doit approfondir ses investigations indique la magistrate de la cour de Souillac.

La police devra rouvrir le dossier sur la  mort des amants de Bassin-Blanc. La magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus estime que l’enquête doit être reprise afin de retrouver ceux qui sont responsables de la mort de Ramesh Sandooram et de la collégienne Anshi Ittoo en novembre 2002.

En rendant ses conclusions à l’issue de l’enquête judiciaire qui s’est déroulée en cour de Souillac, la magistrate s’est essentiellement basée sur les témoignages de l’ancien chef du service médico-légal de la police, le Dr Satish Boolell. Selon ce dernier, les deux amants n’ont pas été victimes de noyade, bien que leurs corps retenus l’un à l’autre par une ceinture, aient été retrouvé dans le cratère de Bassin-Blanc.

Selon le constat du médecin légiste lors de son audition, les deux amants ont succombé à une hémorragie cérébrale causée par des coups violents à la tête. D’autres blessures ont également été décelées sur leurs cadavres et qui ne sont nullement compatibles à une chute, voire un suicide, comme avait pensé la police, ce qui a culminé à cette enquête judiciaire.

La magistrate s’est ainsi rangée aux cotés du Dr Boolell, réclamant davantage de recherche de la vérité à la police. Cette affaire qui remonte au 11 novembre 2002 ne cesse de défrayer la chronique années après années.

Ce jour-là, l’homme marié de 38 ans et la collégienne de 17 ans sont portés disparus. Lui habite Quartier-Militaire et elle, Palma, à Quatre-Bornes. Chauffeur d’un des autobus qu’il possède, il a fait sa connaissance quand il assurait le service à son école.

Après avoir été mandés par une patrouille policière de quitter le terrain de tir de la colline Candos où ils profitaient de la solitude des lieux, ils ont mis le cap sur Bassin-Blanc. Mais nul n’a jamais su ce qui leur est arrivé, jusqu’à ce que leurs corps enlacés et gorgés d’eau soient découverts dans le cratère trois jours après.

La polémique a enflé quand la police criminelle a conclu au suicide alors que le Dr Boolell, seul contre tous, s’acharnait à penser au « foul play ».