Il y a trois ans jour pour jour la touriste irlandaise Michaela Harte était retrouvée morte dans sa chambre d’hôtel à l’ex-Legends. Et la police mauricienne souhaiterait à nouveau entendre l’époux de cette dernière, John McAreavey, rapporte le journal Irish Mirror dans son édition de ce vendredi 10 janvier.

«Il y a certaines choses à clarifier, j’aurais ainsi aimé que John McAreavey vienne à Maurice.» C’est ce qu’a indiqué l’inspecteur Roland Dabeesing, qui fait partie de l’unité spéciale qui enquête sur la mort de Michaela Harte à Maurice, dans l’édition de ce vendredi 10 janvier du journal Irish Mirror. Cela fait exactement trois ans que la touriste irlandaise a été retrouvée morte dans sa chambre d’hôtel, à l’ex-Legends.

L’inspecteur Dabeesing veut demander à John McAreavey de lui raconter comment il a découvert le corps de Michaela Harte. «J’aurais aimé que M. McAreavey vienne à Maurice, il pourrait avoir à nous emmener à l’hôtel pour nous montrer des choses», a expliqué l’inspecteur. Il n’écarte également pas la possibilité de faire le déplacement jusqu’en Irlande.

Selon l’inspecteur, tous ceux qui étaient présents à l’hôtel au moment du crime sont considérés comme des suspects. «Mais il y a des choses que je dois éliminer pour trouver le ou les vrais coupables», précise-t-il. «On est sur la bonne voie mais on ne peut pas partir aussi vite que la dernière fois et aller droit dans le mur.»

Il a précisé au journal Irish Mirror que même si cela lui prend trois ans, il veut «trouver le vrai coupable et non arrêter n’importe qui».

L’inspecteur a également déclaré à Irish Mirror que les conclusions du rapport d’ADN du laboratoire de Bordeaux devraient être déterminantes. Il se pourrait que d’autres témoins soient interrogés, notamment «des invités qui séjournaient à l’hôtel en janvier 2011».

Michaela Harte était venue à Maurice pour sa lune de miel et elle a été retrouvée morte dans sa baignoire le matin du 10 janvier 2011 alors qu’elle y était retournée pour récupérer ses biscuits préférés. L’autopsie a révélé qu’elle a été étranglée.